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"Angela, excuse-moi": 17 ans après, Poutine revient sur le moment où il a effrayé Merkel avec son chien

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Vladimir Poutine a évoqué jeudi un célèbre incident de 2007 au cours duquel il avait effrayé la chancelière allemande en faisant entrer son labrador dans la pièce. Le président russe a affirmé, sourire aux lèvres. qu'il ne savait pas que l'ex-dirigeante allemande Angela Merkel avait "peur des chiens".

Des excuses 17 ans après. Vladimir Poutine est revenu ce jeudi 28 novembre sur un épisode insolite intervenu lorsque l'ex-chancelière allemande Angela Merkel était en visite officielle à Sotchi, en Russie, en janvier 2007: alors que les deux dirigeants échangeaient, assis dans des fauteuils devant les caméras, le labrador du président du russe avait fait irruption à leurs pieds.

Dans Liberté, ses mémoires parues mardi, Angela Merkel explique avoir très mal vécu ce moment, rappelant qu'elle a la phobie des chiens. Des détails que Vladimir Poutine s'est donc empressé de commenter lors d'une conférence de presse jeudi soir.

Angela Merkel et Vladimir Poutine lors d'une rencontre à Sotchi, en Russie, en janvier 2007.
Angela Merkel et Vladimir Poutine lors d'une rencontre à Sotchi, en Russie, en janvier 2007. © DMITRY ASTAKHOV / ITAR-TASS / AFP

"Si tu reviens un jour, je ne le ferai plus"

"Angela, excuse-moi, je ne voulais pas te faire de la peine. Je voulais créer une atmosphère favorable à notre conversation. Je te présente mes excuses", a-t-il lancé.

"Je comprends que c'est peu probable aujourd'hui, mais si tu reviens un jour, je ne le ferai plus", a encore glissé le président russe, un sourire aux lèvres.

Vladimir Poutine et Angela Merkel ont été dirigeants au même moment pendant douze ans et se sont donc rencontrés à de multiples reprises, notamment pour échanger sur la situation en Ukraine, jusqu'à ce que la chancelière allemande se retire de la vie politique en 2021.

Angela Merkel, Vladimir Poutine et le labrador Koni, à Sotchi, en Russie, en janvier 2007.
Angela Merkel, Vladimir Poutine et le labrador Koni, à Sotchi, en Russie, en janvier 2007. © AXEL SCHMIDT / AFP

Dans son livre, Angela Merkel décrit le président russe comme "un homme perpétuellement aux aguets, craignant d'être maltraité et toujours prêt à donner des coups, y compris en jouant à exercer son pouvoir avec un chien et en faisant attendre les autres".

Elle dit toutefois "continuer à penser" qu'"en dépit de toutes les difficultés (...) elle a bien fait d'avoir tenu (...) à ne pas laisser les contacts avec la Russie se rompre (...) et à préserver également des liens par les relations commerciales, au-delà des avantages économiques mutuels".

Glenn Gillet