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Japon: des militaires se joignent aux recherches du garçon disparu

Le 31 mai 2016, des véhicules de l'armée japonaise mènent la tête des recherches pour retrouver Yamato Tanooka, l'enfant abandonné par ses parents sur l'île d'Hokkaido samedi 28 mai 2016, et toujours porté disparu.

Le 31 mai 2016, des véhicules de l'armée japonaise mènent la tête des recherches pour retrouver Yamato Tanooka, l'enfant abandonné par ses parents sur l'île d'Hokkaido samedi 28 mai 2016, et toujours porté disparu. - JIJI PRESS / AFP

Des militaires ont été appelés en renfort pour passer au peigne fin ce jeudi une vaste zone de l'île montagneuse de Hokkaido (nord) à la recherche d'un garçon de sept ans, porté disparu depuis six jours.

Environ 70 soldats des forces d'auto-défense, nom de l'armée japonaise, ont rejoint les 120 pompiers, policiers et bénévoles mobilisés pour retrouver Yamato Tanooka, toujours porté disparu, que ses parents ont dit avoir abandonné en bord de route samedi, sur l’île d’Hokkaido, pour le punir. Ils ont affirmé l'avoir fait descendre de leur voiture sur une route montagneuse, excédés par son mauvais comportement, avant de retourner rapidement sur les lieux et de constater son absence.

"Ne rien rater"

Equipés de technologie GPS, les militaires en tenue de camouflage ratissent les épaisses forêts au pied du mont Komagadake, qui s'élève à une altitude de 1.131 mètres, selon un porte-parole de l'armée. Les secouristes n'ont pour l'heure trouvé aucune trace du passage de l'enfant au sein d'une région réputée pour la présence d'ours sauvages.

"Les effectifs sont divisés en quatre équipes et forment des rangs serrés, de manière à ne rien rater au cours des recherches", a confié Manabu Takehara, porte-parole de l'unité militaire mobilisée, tout en se disant sceptique. "La zone est couverte d'une épaisse forêt, peu accessible", a-t-il expliqué, ce qui rend "difficile d'imaginer qu'un enfant ait pu s'y aventurer". Ce jeudi, les opérations se concentraient sur une zone longeant la route où Yamato a disparu. "Nous avons déjà ratissé cet endroit mais nous l'examinons à nouveau", a ajouté le militaire.

A.M avec AFP