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Corée du Nord

Rencontre entre les deux Corées: ces symboles que vous n'avez peut-être pas vus

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Les leaders nord et sud-coréens se sont entretenus ce vendredi à l'occasion d'un sommet historique entre les deux pays. Un rendez-vous chargé de symboles qui s'est achevé par la promesse de la signature d'un traité de paix avant la fin de l'année.

Des marguerites en signe de paix, l'image d'une montagne représentant la réconciliation et même une table de 2,018 mètres... On ne compte plus les symboles dans la salle qui a accueilli Kim Jong-Un et Moon Jae-in ce vendredi dans le cadre d'un sommet historique entre les deux Corées. Mitraillés par les appareils photo, le leader nord-coréen et le président sud-coréen ont pris place autour d'une table ovale en noyer censée permettre "des discussions franches sans sentiment de distance malgré 65 ans de division", selon la "Maison Bleue", la présidence sud-coréenne.

Dans les coins de la pièce étaient disposés des vases traditionnels remplis de fleurs, parmi lesquelles des pivoines symboles de bienvenue, des marguerites symboles de paix et des fleurs sauvages représentant la Zone démilitarisée (DMZ).

Dominant les discussions, une grande image du Mont Kumgang, une station touristique nord-coréenne qui a accueilli des légions de Sud-Coréens dans les années 2000, jusqu'à ce que Séoul ne suspende les voyages en 2008 après qu'un soldat nord-coréen a abattu un touriste qui s'était aventuré dans une zone interdite. Les deux dirigeants ont échangé des civilités devant l'image avant que le leader nord-coréen ne dise avoir été "submergé par l'émotion" en passant au Sud.

Un ressentiment partagé à l'égard du Japon

Les relations intercoréennes n'avaient cependant pas le monopole de la symbolique. Sur les chaises en noyer figure un écusson avec, à côté de la carte représentant la péninsule coréenne, un petit point dessinant des territoires situés en mer du Japon, contrôlés par la Corée du Sud sous l'appellation Dokdo mais revendiqués par Tokyo sous le nom de Takeshima.

Soixante-cinq ans après la Guerre de Corée, Nord et Sud s'opposent sur nombre de sujets. Mais s'il en est un qui les réunisse, c'est bien un même ressentiment à l'égard des 35 années de présence coloniale japonaise brutale entre 1910 et 1945.

Me.R. avec AFP