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Virée parce qu’un selfie “hot” atterrit entre les mains d’un élève, l’enseignante contre-attaque

Photo d'illustration

Photo d'illustration - Denis Charlet - AFP

La professeur, qui enseigne dans l’Etat de New York, estime que si cela était arrivé à un homme, il n’aurait pas été licencié.

Lauren Miranda, enseignante dans une middle school (une école entre la primaire et le secondaire) de l'Etat de New York, aux États-Unis, a été licenciée par son établissement. En cause: un selfie sur lequel elle apparaît topless face à un miroir a atterri entre les mains d’un élève de l’établissement.

L’enseignante affirme n’avoir aucune idée de la manière dont cette photo - qu’elle avait envoyée il y a trois ans à son ex-petit ami, professeur dans la même école - a pu fuiter.

Estimant qu’elle véhiculait une mauvaise image aux enfants et qu’elle n’était pas un modèle à suivre, la direction de l’école a décidé de la licencier. Oui mais voilà: l’enseignante estime qu’elle n’est pas en tort et affirme avoir été victime de discrimination de genre.

"Mon torse n’est pas plus offensant que celui d’un homme"

“Quel est le problème avec mon image? Ce sont mes seins, c’est ma poitrine, c’est mon corps. [...] Les hommes peuvent montrer leurs torses sans être questionnés. [...] Le mien n’est pas plus offensant que celui d’un homme”, a déclaré Lauren Miranda en conférence de presse le 3 avril.

“Une telle chose ne serait jamais arrivée s'il s'agissait d'un enseignant masculin, a estimé l’avocat de la plaignante, John Ray. Personne n’a jamais commenté ou eu de problème avec le fait qu’un homme expose son torse. Mais quand une femme le fait, elle perd son emploi.”

L’enseignante a donc porté plainte pour discrimination de genre contre le district scolaire où se trouve son établissement. Elle réclame trois millions de dollars ainsi que d’être réintégrée à son ancien poste de professeur de mathématiques.

Juliette Mitoyen