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États-Unis

L'ONU exhorte les Etats-Unis à fermer la prison de Guantanamo

Le centre pénitentiaire américaine de Guantanamo, à Cuba.

Le centre pénitentiaire américaine de Guantanamo, à Cuba. - -

Les Nations Unies ont dénoncé le fait que la moitié des personnes incarcérées dans le centre pénitentiaire américain à Cuba étaient détenues illégalement.

Il reste 166 détenus dans la prison de Guantanamo. Plus de la moitié d'entre eux sont aptes à une libération. C'est ce qu'a pointé l'ONU vendredi, appelant les Etats-Unis à fermer de manière pure et simple le centre de détention situé à Cuba.

Pour Navi Pillay, haut-commissaire aux Droits de l'Homme des Nations Unies, le maintien en détention indéfini d'un aussi grand nombre de détenus équivaut à "de la détention arbitraire" et "viole les lois internationales".

C'est pourtant l'administration américaine qui avait jugé aptes 86 détenus à la libération et au renvoi dans leur pays d'origine. Mais comme le Congrès américain a limité le transfèrement des détenus hors de Guantanamo, les rapatriements sont bloqués... et dans l'attente, ceux-ci restent incarcérés.

Grèves de la faim

Navi Pillay a également pointé la grève de la faim entamée par certains de ces détenus. "Il n'est pas surprenant, dans cette détention apparemment sans fin, qu'ils recourent à des mesures aussi désespérées", a-t-elle déploré. Parmi ceux-ci se trouve l'Algérien Nabil Adjarab, dont la famille vit en France depuis plusieurs générations.

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