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États-Unis: un groupe d'anciens enquêteurs affirme avoir identifié 50 ans après le "tueur du Zodiaque"

Un portrait du "tueur du Zodiaque" fait par la police de San Francisco.

Un portrait du "tueur du Zodiaque" fait par la police de San Francisco. - Wikicommons

Un groupe indépendant regroupant des enquêteurs ayant travaillé pour la police américaine avance que le tueur en série serait un homme décédé en 2018.

L'enquête sur le "tueur du Zodiaque" se poursuit toujours aux États-Unis. Un groupe indépendant d'enquêteurs sur les cold cases a affirmé mercredi 6 octobre avoir résolu le mystère derrière les meurtres en série vieux de plusieurs décennies, rapporte CNN.

Le "tueur du Zodiaque" a revendiqué jusqu'à 37 meurtres commis en Californie, dont la plupart n'ont jamais pu lui être rattachés. Beaucoup l'ont soupçonné de vouloir avant tout demeurer au cœur de l'actualité afin d'en tirer une sorte de gloire médiatique personnelle.

Les Case Breakers, une équipe d'une quarantaine d'anciens enquêteurs des forces de l'ordre, ont déclaré avoir identifié l'homme qu'ils pensent être le "tueur du Zodiaque". S'appuyant sur de nouvelles preuves physiques et médico-légales et des informations provenant de témoins oculaires, ils affirment que le tueur est série est une personne qui se prénommait Gary Francis Poste, un homme mort en 2018.

L'affaire reste non résolue selon la police fédérale

Le groupe d'enquêteurs a notamment obtenu des clichés retrouvés dans la chambre noire de celui qu'il suspecte d'être le serial killer et les a confondu avec le portrait-robot du "tueur du Zodiaque". En réponse à ces nouvelles informations, le département de police de San Francisco (SFPD) a confirmé à CNN qu'il s'agissait toujours d'une enquête ouverte. Le FBI, qui a soutenu les forces de l'ordre locales dans l'enquête, n'a pas non plus reconnu les allégations des enquêteurs indépendants.

"Nous n'avons aucune nouvelle information à partager pour le moment", ont déclaré les autorités fédérales.

"Je suis absolument certain que nous avons résolu ce mystère"

L'un des éléments avancés par les Case Breakers, à savoir de supposées cicatrices sur le front, semble également être un argument bien faible pour les autorités. En outre, l'informaticien David Oranchak - qui a participé au déchiffrement d’un des messages codés laissés par le tueur en série - ne se dit pas davantage convaincu dans 20 Minutes.

"Je suis absolument certain que nous avons résolu ce mystère", a affirmé pour sa part Tom Colbert, un membre des Case Breakers, au San Francisco Chronicle, expliquant que lui et son équipe travaille depuis plus de dix ans sur des cold cases.
Hugues Garnier Journaliste BFMTV