États-Unis: un dirigeant de pompes funèbres accusé d'avoir jeté le corps de milliers d'animaux dans une décharge

L'homme est poursuivi pour avoir escroqué plus de 6.500 personnes en jetant le corps de leurs animaux dans des décharges et en leur remettant les cendres d'autres animaux. Une activité pour laquelle il aurait empoché plus de 650.000 dollars.

Il est accusé d'avoir "trahi" plusieurs milliers de propriétaires de chiens et de chats. Un Américain propriétaire d'une entreprise de pompes funèbres a été inculpé ce lundi 28 avril pour vol par tromperie, recel et pratiques commerciales trompeuses.

Il est accusé d'avoir escroqué plus de 6.000 personnes en jetant le corps de leurs animaux de compagnie et en leur remettant les cendres d'autres animaux, tout en empochant plus de 650.000 dollars, rapportent plusieurs médias américains comme ABC News et le New York Post.

"Jacob Vereb a perçu de l'argent en échange de services de crémation privés, puis a jeté de nombreux animaux dans une décharge et a fourni aux clients les cendres d'autres animaux inconnus", a déclaré le procureur général de Pennsylvanie Dave Sunday dans un communiqué.

"Cette affaire causera du chagrin"

L'enquête a permis d'identifier plus de 6.500 victimes qui ont fait appel à la société Vereb funeral home and eternity pet memorial entre 2021 et 2024. Les autorités précisent que l'escroquerie ne concerne que les animaux et non les corps humains dont s'occupait l'entreprise.

Une douzaine de cabinets vétérinaires ont collaboré avec les enquêteurs, ce qui a permis de révéler que Jacob Vereb a perçu plus de 650.000 dollars pour ses activités frauduleuses.

"Cette affaire est troublante et causera de la dévastation et du chagrin à de nombreux Pennsylvaniens", a déploré le procureur. "Nos animaux de compagnie font partie font partie de nos familles et cet accusé a trahi et tourmenté les propriétaires qui lui avaient confié la responsabilité de fournir des soins dignes à leurs chats et chiens adorés".

En raison du grand nombre de victimes, le procureur général a mis en place un site internet pour les informer de l'avancée de l'enquête. Cette dernière est toujours en cours.

Emilie Roussey