"Enlèvement et cuisson", le plan d'un policier cannibale à New York

Voiture de la police de New York (image d'illustration). - -
Aux Etats-Unis, il est surnommé "cannibale cop", le policier cannibale. Gilbert Valle, ancien policier du NYPD, arrêté en octobre 2012, avait prévu de déguster des femmes, après les avoir tuées, violées et fait cuire.
Si Gilbert valle n'est jamais passé à l'action, c'est parce que sa femme est tombée sur des documents compromettants. L'un d'eux portait le titre assez peu équivoque de "Enlèvements et cuisson". Elle a également trouvé une conversation par tchat, dans lequel son mari expliquait à un interlocuteur : "Mon four est assez grand pour y faire entrer une de ces filles, si je lui plie les jambes".
"La garder en vie le plus longtemps possible"
L'épouse décide alors de contacter le FBI, qui se met à surveiller l'homme et notamment son activité sur Internet. Il est finalement arrêté en octobre 2012. L'ex-policier est accusé, non seulement d'avoir fomenté des kidnappings, mais aussi d'avoir récolté de façon illégale, usant de sa fonction, des informations sur ses victimes potentielles, comme le nom, la taille, la photo, et même la taille de soutien-gorge de ses proies.
Le FBI a interrogé une dizaine de ses victimes potentielles, qui ont toutes confirmé connaître l'accusé et tomber des nues en apprenant qu'il était soupçonné de les avoir traquées.
L'une d'elle a expliqué à la police avoir déjeuné avec Valle au restaurant, sans savoir qu'il voulait en faire son dîner.
Juste avant cette rencontre, l'ex-policier expliquait en effet à un mystérieux interlocuteur : "J'avais pensé attacher son corps... le cuire à basse température et la garder en vie le plus longtemps possible".
Déviances sexuelles
Un jury composé de six hommes et de six femmes doit décider si Valle aurait vraiment pu passer à l'action, ou s'il n'était que dans le domaine du fantasme. Ils doivent surtout avoir le coeur bien accroché, pour regarder les éléments du dossiers, comme des images de femmes nues provenant d'un site cannibale.
Pour l'avocate de Valle, les conversations sur Internet relèvent du fantasme, l'homme n'ayant jamais traqué personne, et a fourni une analyse psychiatrique indiquant que son client souffrait de déviances sexuelles.
Verdict dans deux semaines, à l'issue du procès.