Donald Trump critiqué dans son camp pour avoir qualifié Kamala Harris de "déficiente mentale"

Kamala Harris à Raleigh, en Caroline du Nord, le 26 mars 2024 et Donald Trump à Atlanta, en Géorgie, le 27 juin 2024. (Photo d'illustration) - Andre Caballero-Reynolds, Brendan Smialowski / AFP
C'est une énième provocation de la part de l'ancien président des États-Unis. Lors d'un meeting dans la ville de la Prairie du Chien (dans l'État du Wisconsin) ce dimanche 29 septembre, Donald Trump a qualifié Kamala Harris de "malade mentale", remettant ainsi en question sa capacité à diriger le pays.
"Joe Biden est devenu mentalement déficient. Triste. Mais honnêtement, je crois qu'elle [Kamala Harris] est née comme ça. Il y a quelque chose qui ne va pas avec Kamala. Et je ne sais pas ce que c'est, mais il y a certainement quelque chose qui lui manque", a déclaré Donald Trump selon des propos rapportés par l'agence de presse américaine Associated Press.
Des propos condamnés par des figures de son camp
Ce discours, prononcé dans un État dont le résultat s'annonce serré le 5 novembre prochain, est très mal passé auprès des démocrates. Il a également choqué une partie de son propre camp, à l'image du sénateur, Lindsey Graham, qui a tenu à préciser ou nuancer les propos du candidat républicain sur CNN.
Il évoque non pas une maladie mentale, mais la "folie libérale" de Kamala Harris notamment en termes d'immigration, d'économie ou encore d'inflation.
Larry Hogan, ancien gouverneur républicain du Maryland a lui déclaré sur ABC que l'ancien président des États-Unis scandait de fausses affirmations. L'homme a également fustigé les sorties de Donald Trump au sujet des origines noires de Kamala Harris.
"Je trouve que c'est insultant non seulement pour la vice-présidente, mais aussi pour les gens qui ont effectivement un handicap mental", a estimé ce Républicain en campagne pour le Sénat. "Je répète depuis des années que la rhétorique de division de Trump est quelque chose dont on peut se passer", a-t-il poursuivi sur CBS News.
La candidate démocrate à la Maison Blanche n'a, quant à elle, pour le moment pas encore réagit aux dernières "insultes" de son adversaire républicain.