Élections présidentielles américaines 2024
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Donald Trump accusé d'avoir agressé sexuellement une mannequin rencontrée grâce à Jeffrey Epstein

L'ex-président et candidat républicain à l'élection présidentielle américaine du 5 novembre 2024, Donald Trump, le 23 octobre 2024 à Duluth en Géorgie.

L'ex-président et candidat républicain à l'élection présidentielle américaine du 5 novembre 2024, Donald Trump, le 23 octobre 2024 à Duluth en Géorgie. - ALEX WONG / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

La mannequin Stacey Williams accuse Donald Trump de l'avoir agressée sexuellement en 1993, après s'être rendu dans la Trump Tower sur invitation de l'ancien financier Jeffrey Epstein. Des affirmations niées par l'entourage du candidat républicain.

Donald Trump est accusé d'avoir agressé sexuellement une mannequin rencontrée par l'intermédiaire de Jeffrey Epstein durant les années 1990, révèle ce mercredi 23 octobre le Guardian. Selon la mannequin, citée par le quotidien, cette agression présumée aurait eu lieu à la Trump Tower de New York au début de l'année 1993.

Stacey Williams raconte s'être rendue chez le milliardaire républicain sur invitation du financier américain Jeffrey Epstein. À son arrivée, Donald Trump l'aurait attirée vers elle, avant de mettre ses mains "partout sur mes seins", ainsi que sur sa taille et ses fesses. Elle confie alors s'être figée parce qu'elle était "profondément troublée" et affirme qu'elle a alors cru voir Donald Trump sourire à Jeffrey Epstein.

Le financier, aux puissants réseaux économiques et politiques aux États-Unis et à l'étranger, était lui-même accusé d'avoir agressé sexuellement et violé des jeunes filles, mais son suicide par pendaison en prison à New York en août 2019 a éteint l'action publique à son encontre.

"Mon pire cauchemar"

L'équipe de Donald Trump, candidat républicain à la présidentielle du 5 novembre, n'a pas réagi dans l'immédiat aux sollicitations de l'AFP. Cependant, dans une déclaration relayée par le Guardian, l'attachée de presse de la campagne de ce dernier, Karoline Leavitt, a nié ces allégations. "Il est évident que cette fausse histoire a été inventée par la campagne de Kamala Harris", a-t-elle notamment écrit.

D'après le Guardian, Stacey Williams, 56 ans, avait fait part de certaines de ses allégations sur les réseaux sociaux. Mais elle les a détaillées ce lundi lors d'une conversation en ligne avec un groupe baptisé "Survivors for Kamala", qui se décrit comme "une coalition de personnes ayant survécu à des agressions sexuelles" et qui soutient la candidate démocrate à l'élection. "L'idée que ce monstre retourne à la Maison Blanche est mon pire cauchemar", a-t-elle déclaré durant l'appel.

Stacey Williams assure s'être sentie "humiliée" après cette agression présumée, estimant avoir été victime "d'un jeu tordu" entre l'ancien président américain et Jeffrey Epstein.

Elle indique avoir reçu quelques mois plus tard une carte postale, signée de Donald Trump. En 2023, l'ancien président avait été déclaré responsable par le jury d'un tribunal civil de New York de l'"agression sexuelle" en 1996 de l'ancienne journaliste E. Jean Carroll.

B.F avec AFP