Kamala Harris accuse Donald Trump d'être "de plus en plus dérangé" et de rechercher le "pouvoir absolu"

Kamala Harris, vice-présidente des États-Unis et candidate à la prochaine présidentielle, lors d'un meeting en Pennsylvanie - Michael M. Santiago / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Les invectives entre Donald Trump et Kamala Harris s'intensifient à l'approche du 5 novembre, date des élections présidentielles américaines. Ce mercredi 23 octobre, la candidate démocrate a accusé son adversaire républicain d'être "de plus en plus dérangé" et de rechercher le "pouvoir absolu", lors d'une courte allocution, ajoutée à son agenda à la dernière minute avant de partir pour la Pennsylvanie.
"Il est profondément troublant et incroyablement dangereux que Donald Trump invoque Adolf Hitler", a-t-elle ajouté faisant référence à des propos d'un ancien chef de cabinet du républicain à la Maison Blanche. Selon ce dernier, John Kelly, l'ex-président aurait dit que le dictateur nazi avait "fait de bonnes choses". Des propos démentis par l'équipe de campagne de Donald Trump.
Kamala Harris, une "vice-présidente de merde", selon Donald Trump
"Nous savons ce que veut Donald Trump: il veut un pouvoir absolu. La question dans 13 jours sera de savoir ce que veut le peuple américain", a conclu Kamala Harris rappelant que le milliardaire républicain a promis de s'en prendre "aux ennemis de l'intérieur". Et cette définition s'applique à "quiconque ose le critiquer", d'après la vice-présidente.
Les prises de parole et les attaques personnelles des deux candidats à la Maison Blanche sont de plus en plus virulentes ces derniers jours. Exemple, ce 20 octobre, Kamala Harris a partagé sur son compte X une vidéo compilant des moments d'absence de l'ancien président républicain. "Donald Trump est épuisé, instable et inapte à être président des États-Unis", a-t-elle décrit.
De son côté, Donald Trump avait traité Kamala Harris de "vice-présidente de merde", lors d'un meeting en Pennsylvanie le 20 octobre. “Communiste”, “fasciste”, “tarée” ou encore “raclure”, l'ancien président a multiplié les attaques personnelles et les insultes contre Kamala Harris.
Ces invectives ne font pas bouger les lignes dans les sondages. À moins de deux semaines de l'élection américaine, les deux prétendants à la Maison Blanche sont au coude-à-coude, comme cela est le cas depuis plusieurs semaines.