"Ils m'appellent président de l'Europe": Donald Trump se vante de son influence sur le Vieux-Continent

Le président américain Donald Trump, dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, DC, le 25 août 2025. - MANDEL NGAN
Donald Trump est-il le dirigeant le plus puissant en Europe? C'est l'avis du président américain qui, ce lundi 25 août, se vante d'être "appelé le président de l'Europe" par ses homologues du Vieux-Continent.
"Ils respectent votre président à un point tel qu'ils m'appellent en plaisantant le président de l'Europe. Ils m'appellent le président de l'Europe, ce qui est un honneur", a déclaré le locataire de la Maison-Blanche aux journalistes.
Pour illustrer son propos, Donald Trump a cité deux exemples. Le premier est sa rencontre avec les dirigeants européens à Washington D. C. où il a reçu différents leaders du Vieux-Continent, à l'instar de Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron, Keir Starmer ou Friedrich Merz. Au menu des échanges figurait évidemment la guerre en Ukraine.
Le sommet de l'Otan en juin, preuve du rôle de Donald Trump sur l'Europe
Le leader américain s'est fait remarquer, en interrompant la réunion avec les dirigeants européens pour s'entretenir avec Vladimir Poutine. Objectif: organiser une rencontre entre le président russe et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Un sommet qui, depuis, semble compromis tant les positions de Kiev et Moscou semblent opposées. C'est comme "mélanger de l'huile et du vinaigre", selon Donald Trump, agacé par la situation.
Autre exemple sur son influence sur l'Europe avancé par Donald Trump ce lundi, le sommet de l'Otan organisé en juin dernier à La Haye. Au cours de ce rendez-vous, les pays membres de l'Alliance Atlantique se sont engagés à investir 5% de leur PIB en faveur de la défense et de la sécurité en 2035.
Ce chiffre était une source de crispation de longue date entre les États-Unis et ses alliées. Dès son premier mandat en 2018, Donald Trump exigeait que les membres de l'Otan fixe à au moins 4% de leur PIB leur investissement dans la défense. Une volonté martelée à plusieurs reprises ces derniers mois. "S'ils ne paient pas, je ne vais pas les défendre!", avait-il même menacé en mars dernier.