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Donald Trump

"Il déteste le président": les États-Unis déclarent l'ambassadeur d'Afrique du Sud "persona non grata"

Le secrétaire d'État américain Marco Rubio après la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 à La Malbaie, au Québec, le 14 mars 2025.

Le secrétaire d'État américain Marco Rubio après la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 à La Malbaie, au Québec, le 14 mars 2025. - SAUL LOEB

Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a qualifié ce vendredi l'ambassadeur d'Afrique du Sud aux États-Unis "persona non grata", estimant qu'il "nourrit les tensions raciales".

Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a déclaré ce vendredi 14 mars l'ambassadeur d'Afrique du Sud aux États-Unis "persona non grata", l'accusant notamment de "haïr" Donald Trump.

Ebrahim Rasool "nourrit les tensions raciales, hait les États-Unis et hait le président" Donald Trump, a écrit Marco Rubio sur X, ajoutant que le diplomate sud-africain n'était "plus le bienvenu" à Washington et était dorénavant considéré comme "persona non grata". Ebrahim Rasool est devenu en janvier 2025 l'ambassadeur sud-africain à Washington, un poste qu'il a déjà occupé dans le passé.

Washington a coupé toute aide à l'Afrique du Sud

Cette décision s'inscrit dans un contexte de durcissement des relations entre les États-Unis et l'Afrique du Sud.

Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a accusé Pretoria de traiter de façon "injuste" les descendants de colons européens, créant même une procédure d'asile aux Etats-Unis pour les "réfugiés afrikaners".

En plus de couper toute aide à l'Afrique du Sud, il avait alors décidé que les États-Unis encourageraient "la réinstallation" de ceux-ci, "fuyant la discrimination raciale encouragée par le gouvernement", selon lui.

Elon Musk, natif d'Afrique du Sud et puissant allié de Donald Trump, a également accusé le gouvernement sud-africain de discrimination envers les populations blanches.

En février, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré vouloir aller aux États-Unis, reconnaissant que "tout a semblé dérailler" entre lui et Donald Trump depuis un premier appel entre les deux hommes, au retour du président américain au pouvoir.

M. H. avec AFP