"C'est un peu la même chose": Donald Trump compare les frappes américaines en Iran à Hiroshima et Nagasaki

Il assure de "pas vouloir prendre cet exemple", mais finit par faire la comparaison. Donald Trump a affirmé ce mercredi 25 juin que les frappes menées par les États-Unis sur les sites nucléaires iraniens ont permis de "mettre un terme à la guerre" opposant l'Iran et Israël, dressant ainsi un parallèle avec les bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagazaki.
"Je ne veux pas utiliser l'exemple d'Hiroshima et Nagasaki, mais c'est un peu la même chose que nous avons fait là, notre frappe a mis fin à la guerre, si ça n'avait pas été le cas on aurait continué les frappes", a déclaré le président américain devant la presse à La Haye (Pays-Bas), où il se trouve pour le sommet de l'Otan.
"S'ils recommencent, on va frapper, mais je n'ai pas à m'inquiéter, ça leur prendra des années, c'est très difficile à reconstruire", a-t-il ajouté.
En août 1945, des bombardiers américains avaient largué la bombe A sur Hiroshima puis Nagasaki au Japon, causant la mort de quelque 214.000 personnes. Ces bombardements avaient conduit à la capitulation du Japon et à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Une destruction "totale" des sites nucléaires?
Un cessez-le-feu a été négocié entre l'Iran et Israël ce mardi 24 juin, après 12 jours de guerre. Le général de brigade israélien Effie Defrin, a assuré qu'Israël avait porté un "coup dur" au programme nucléaire iranien pendant la guerre mais qu'il était "encore tôt pour évaluer les résultats de l'opération".
Mardi, la divulgation d'un document confidentiel du renseignement américain avait semé le doute sur l'efficacité des frappes menées pendant la nuit de samedi à dimanche par les États-Unis sur les trois principaux sites nucléaires iraniens, en soutien à Israël.
Le président américain, qui a initié le cessez-le-feu, a de son côté affirmé devant la presse que les frappes avaient provoqué la destruction "totale" des sites nucléaires iraniens, retardé le programme de plusieurs "décennies" et que l'Iran n'allait "pas fabriquer de bombes avant longtemps".