Donald Trump évacué de scène après une fausse alerte

Lors d'un meeting dans le Nevada samedi soir, le candidat républicain a été interrompu par un mouvement de foule. Donald Trump a rapidement été mis à l'abri, même s'il s'agissait finalement d'une fausse alerte.

Une belle frayeur à quelques heures seulement de l'Election Day. Le candidat républicain Donald Trump a été brièvement évacué de scène samedi soir par le "Secret Service" après une fausse alerte lors d'un de ses derniers meetings de campagne à Reno, dans le Nevada.

La panique est née d'un homme, non armé, qui a brandi sa pancarte où il était inscrit: "Les Républicains contre Trump", en référence à l'opposition que le candidat rencontre dans son propre parti.

Quelques heures après l'incident, il a expliqué devant les télévisions américaines avoir été jeté par terre par des partisans de Donald Trump qui l'entouraient et qui ont commencé à le frapper, à lui donner des coups de pieds et l'étouffer avant que quelqu'un ne crie "arme" et que les services de sécurité n'interviennent.

"J'ai entendu la foule devenir complètement folle (…) Quand ils m'ont sorti, les gens étaient vraiment méchants. C'était comme un sentiment de haine qui venait du plus profond d'eux-mêmes", témoigne Austyn Crites, le militant qui a perturbé le meeting.

"Rien ne nous arrêtera"

Quelques minutes plus tard après le mouvement de panique, Donald Trump est quant à lui revenu sur scène sous les acclamations de la foule.

"Personne n'a dit que ce serait facile pour nous, mais rien ne nous arrêtera", a affirmé l'homme d'affaires de 70 ans dès son retour sur scène.

"Je veux remercier le Secret Service. Ces types sont fantastiques", a également déclaré le candidat à la Maison Blanche.

Sprint final

Donald Trump, qui affrontera la démocrate Hillary Clinton lors de l'élection présidentielle de mardi, a aussi remercié "les milliers de personnes présentes pour leur soutien incroyable".

Le sprint final est lancé entre les deux candidats qui multiplient les meetings alors que les derniers sondages les donnent au coude-à-coude.

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P. P. avec AFP