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États-Unis

Des chercheurs britanniques offrent des boules anti-stress à leurs confrères américains inquiets de Trump

Une des balles anti-stress offertes par les chercheurs britanniques à leurs confrères américains, en guise de soutien.

Une des balles anti-stress offertes par les chercheurs britanniques à leurs confrères américains, en guise de soutien. - Capture d'écran

Inquiets de la défiance du nouveau président américain Donald Trump envers la communauté scientifique, des chercheurs américains ont reçu un signe de soutien un peu particulier, venu tout droit de leurs confrères britanniques: des boules anti-stress.

Une manière comme une autre d'afficher son soutien. Alors que le premier mois de Donald Trump à la Maison Blanche a été marqué par des signes de défiance de la part du président à l'égard de la communauté scientifique américaine, qui est notamment passée par un black out imposé aux agences gouvernementales telles que la Nasa, les chercheurs ont reçu du réconfort de la part de certains de leurs homologues britanniques, rapporte The Independent

"Restez calme et faites de la recherche"

Ainsi les comités de recherche britanniques (Research Councils UK) ont distribué aux scientifiques américains des boules anti-stress estampillées du slogan "Stay calm and research" ("Restez calme et faites de la recherche"), accompagné du symbole de la couronne royale.

Une référence directe au célèbre "Keep calm and carry on" ("Restez calmes et tenez bon"), cette affiche créée au début de la Seconde guerre mondiale par le gouvernement britannique, dans le but de redresser le moral du peuple en cas d'invasion, mais qui n'avait finalement jamais été utilisée. A partir des années 2000, le slogan a été largement repris et détourné sur de nombreux souvenirs et objets dérivés.

Les boules ont été amenées et offertes par une équipe de chercheurs britanniques venus représenter le Royaume-Uni lors d'une convention organisée à Boston, au cours de laquelle les premières mesures de Donald Trump à l'égard du monde scientifiques ont été ouvertement critiquées. 

Inquiétude générale

Avec ce clin d'oeil typiquement british, la communauté scientifique britannique semble appeler les chercheurs américains à tenir bon, malgré les menaces que Donald fait peser sur la survie de leur travail et leur mission.

Outre la censure qu'il impose aux agences gouvernementales - qui ont d'ores et déjà commencé à organiser la riposte - le président américain, climato-sceptique assumé, risque de diminuer, voire couper, l'aide financière accordée à la science. 

Pour protester contre le sort réservé à leur objet d'étude et à la défiance l'égard du monde scientifique que l'administration Trump est en train d'instaurer, les chercheurs américains sont en train d'organiser une Marche pour la Science, qui devrait se tenir en avril dans plusieurs grandes villes des Etats-Unis, mais aussi à travers le monde. 

A.S.