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Amérique du Nord

Etats-Unis: un ancien Marine identifié comme l'homme qui a tué trois policiers à Baton Rouge

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Trois policiers ont été abattus dimanche, apparemment par un ancien combattant du conflit irakien disant appartenir à une "nation" afro-américaine, à Baton Rouge, la capitale de la Louisiane marquée par de fortes tensions raciales, dix jours après l'assassinat de cinq policiers à Dallas.

Plusieurs policiers américains ont été pris dans une fusillade ce dimanche dans la ville de Baton Rouge la capitale de la Louisiane marquée par de fortes tensions raciales, dix jours après l'assassinat de cinq policiers à Dallas.
Trois policiers ont été tués au cours de cette attaque, a annoncé le maire de la ville, et trois autres blessés. Le tireur a lui "été abattu et est mort", a déclaré le chef de la police de l'Etat de Louisiane, le colonel Mike Edmonson. Le colonel n'a donné aucune explication sur ce qui a pu motiver cet acte, mais a souligné "qu'il n'y a pas d'autre tireur dans la région de Baton Rouge".

Il s'agit, affirment plusieurs médias américains, de Gavin Long, 29 ans, originaire de Kansas City (Missouri). Selon CBS, c'est un Noir, et selon CNN il est né un 17 juillet. Cet homme, un ancien Marine qui a servi dans les forces américaines en Irak de juin 2008 à janvier 2009, a fait légalement procéder l'année dernière au changement de son nom pour devenir "Cosmo Ausar Setepenra", une façon de marquer son appartenance proclamée à la Nation Washitaw, un groupe d'Afro-Américains disant être une nation souveraine au même titre que les Amérindiens aux Etats-Unis.

Des circonstances confuses

Les circonstances du drame sont encore confuses. Des riverains d'une station de lavage de voiture ont téléphoné à la police en début de matinée dimanche pour les prévenir qu'un homme arborant une arme longue et vêtu de noir se trouvait dans les parages. 

Une vidéo mise en ligne par la chaîne de télévision montre des policiers arrivant sur les lieux de la fusillade et on peut distinctement entendre des coups de feu. Selon le bureau du shérif local, l'un des tireurs est mort et deux autres "pourraient être en fuite". 

Un appel au calme lancé

Début juillet, c'est dans cette même ville du sud des Etats-Unis qu'un jeune homme noir a été abattu par des policiers blancs alors qu'il était au sol, sa mort provoquant une vague de manifestations citoyennes. 

Le maire de Baton Rouge Kip Holden a appelé au calme, redoutant une nouvelle poussée de tension. "Ne laissons personne définir cette communauté par des actes absurdes de violence", a-t-il déclaré.

C.V. avec AFP