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La diplomatie française juge "sans fondement" les accusations visant le Français interpellé au Mali

Le chef de la junte malienne, le colonel Assimi Goïta, à Bamako le 22 août 2020

Le chef de la junte malienne, le colonel Assimi Goïta, à Bamako le 22 août 2020 - ANNIE RISEMBERG © 2019 AFP

Un Français soupçonné de travailler pour "le service de rensignement français" a été arrêté par les autorités maliennes. Ce samedi 16 août, le ministère français des Affaires étrangères a annoncé qu'un dialogue était en cours pour obtenir sa libération "sans délai".

Le Français arrêté au Mali et accusé d'avoir participé à une tentative de déstabilisation des institutions est l'objet d'"accusations sans fondement", a assuré ce samedi 16 août le ministère français des Affaires étrangères.

"Un dialogue est en cours (avec les autorités maliennes) afin de dissiper tout malentendu" et obtenir la "libération sans délai" de ce membre de l'ambassade de France à Bamako, ajoute le ministère.

Convention de Vienne

Les autorités maliennes ont annoncé ce jeudi 14 août l'arrestation d'un ressortissant français présenté comme travaillant pour le "service de renseignement français". La junte au pouvoir au Mali a accusé des "États étrangers" d'être derrière une tentative de déstabilisation, menée par "un groupuscule d'éléments marginaux des forces armées de sécurité malienne".

La junte dirigée par le président Assimi Goïta, arrivée au pouvoir après deux coups d'État en 2020 et 2021, s'est détournée des partenaires occidentaux, notamment l'ancien colonisateur français, pour se tourner politiquement et militairement vers la Russie.

Le ministère français des Affaires étrangères souligne de son côté que le Français arrêté bénéficie du "statut de la convention de Vienne régissant les relations diplomatiques", et demande sa libération "en application de cette convention".

C.L.