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Afrique du Sud

L'inhumation de Mandela sera réservée à ses proches

Les gens font la queue le 13 décembre à Pretoria pour rendre hommage à Nelson Mandela, le dernier jour de l'exposition de sa dépouille au public.

Les gens font la queue le 13 décembre à Pretoria pour rendre hommage à Nelson Mandela, le dernier jour de l'exposition de sa dépouille au public. - -

L'enterrement de l'ancien président d'Afrique du Sud Nelson Mandela dimanche à Qunu se tiendra dans la plus stricte intimité.

Dimanche 15 décembre, à partir de 10 heures heure locale, aura lieu l'inhumation de l'icône mondiale Nelson Mandela à Qunu, son village d'enfance, à un millier de kilomètres au sud de Johannesburg.

"Seule la famille pourra y assister et quelques rares personnalités", a indiqué vendredi Phumla Williams, porte-parole du gouvernement sud-africain. "Les médias et les invités ne pourront pas y participer", a-t-elle souligné.

"La famille souhaite que l'inhumation reste une affaire de famille, elle ne veut pas que ce soit télévisé, elle ne veut pas que les gens voient la mise en terre", a expliqué Phumla Williams.

Une cérémonie officielle précédera l'inhumation à huis clos

Avant l'inhumation prévue dimanche à Qunu, une cérémonie officielle télévisée aura lieu de 8 heures à 10 heures (6 heures à 8 heures GMT) à l'intérieur de la propriété de Nelson Mandela.

Cette cérémonie devrait se tenir en présence d'environ 5.000 personnes, dont des dignitaires étrangers comme le Prince Charles d'Angleterre. La France y sera représentée par les anciens Premiers ministres français Lionel Jospin et Alain Juppé.

La dépouille du héros de la lutte anti-apartheid, décédé le 5 décembre à 95 ans, est exposée depuis mercredi au siège de la présidence à Pretoria.

"Madiba" arrivera samedi matin dans le petit village rural du Cap Oriental, pour y être enterré auprès de sa mère et de trois de ses enfants, selon sa volonté. Le public est appelé à former une "haie d'honneur" pour le cercueil et le cortège funèbre, en guise de tout dernier hommage.

François Bouttemy avec AFP