Afrique du Sud : "Nous sommes désormais une nation arc-en-ciel", estime Wayo

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Les cérémonies d’adieu à Nelson Mandela se poursuivent en Afrique du Sud. Ce jeudi encore, le corps de Nelson Mandela est "exposé" à la présidence, à Pretoria après une procession dans la ville au petit matin.
Les sud-africains étaient préparé au décès de leur icône. Mais une question subsiste : le pays pourrait-il être déstabilisé ? les haines raciales pourraient-elles être relancées ?
"Il n'y a pas de tensions raciales"
Mercredi, des centaines de milliers de personnes ont attendu des heures pour pouvoir s’incliner devant la dépouille de l’ancien chef d’Etat qui, pour beaucoup, a laissé une Afrique du sud apaisée.
"Je pense que ce décès ne va rien changer dans le futur" estime Wayo, venu se recueillir devant la maison de Nelson Mandela. "Nous sommes désormais une nation arc-en-ciel. Ces combats ont été menés et réglés il y a longtemps. Il n'y a pas de tensions raciales, pas du tout".
Pour autant, comme l'explique Craig, l'Afrique du sud va devoir faire face à d'immenses défis. "La plupart des institutions nationales ont échoué", déplore cet employé de banque. "Le risque aujourd'hui c'est cette pauvreté immense qui augmente. S'il doit y avoir des tensions ce ne sera pas entre les noirs et les blances mais un soulèvement du peuple contre le gouvernement".