La métropole de Montpellier durcit les règles en vigueur pour les locations de meublés touristiques

Le centre-cille de Montpellier, le 16 octobre 2022. - Photo par AVENET PASCAL / HEMIS.FR / HEMIS.FR / HEMIS VIA AFP
Nouveau tour de vis pour les locations meublées à Montpellier. Le conseil métropolitain a voté, ce mardi 14 octobre un règlement pour durcir un peu plus les règles en vigueur grâce à la loi Le Meur entrée en vigueur en novembre 2024.
L'objectif de la métropole, qui tente de contrôler ce marché depuis 2021, est de réguler les meublés touristiques "qui viennent bloquer des logements à la location pérenne pour les familles et travailleurs", a expliqué Claudine Vassas-Mejri, vice-présidente de la métropole déléguée à l’habitat et maire de Castries au cours du conseil.
"5.728 meublés de tourisme" à Montpellier
Début 2025, la ville de Montpellier compte "5.728 meublés de tourisme déclarés à Montpellier, dont plus de 3.000 résidences secondaires", a alerté Claudine Vassas-Mejri. La ville de Lattes, qui a aussi mis en place une régulation, recense quant à elle 449 meublés de tourisme, dont 141 résidences secondaires.
Ce type de location qui ne sert qu'aux touristes, pénalise "l'offre de logements", notamment celle à destination des personnes à la recherche d'une habitation pérenne. La métropole veut, par conséquent, appliquer des mesures claires pour préserver l'habitat de longue durée.
Respecter des quotas précis
Une des principales mesures qui va être mise en place est l'application de zone à quota dans le centre de Montpellier. La limite est désormais fixée à 770 logements autorisés, un quota largement atteint.
"Il ne pourra pas y avoir de nouvelles autorisations sans que d’autres logements soient abandonnés en tant que meublés de tourisme", a précisé Claudine Vassas-Mejri. En d'autres termes, pour obtenir une nouvelle autorisation, les propriétaires devront attendre qu'un logement soit rayé de la liste.
Le conseil métropolitain a également voté l'interdiction de passer en location meublée touristique pour les logements qui ont profité d’une aide publique ou d’un dispositif d’accession à la propriété.