À Pibrac, la nouvelle caserne des pompiers sort de terre

La première pierre du Centre d’incendie et de secours (CIS) de Pibrac (Haute-Garonne) a été posée mardi 26 novembre. Si le chantier se passe bien, les pompiers devraient intégrer leur nouvelle caserne en octobre 2025.

C’est une bonne nouvelle pour les sapeurs-pompiers de Pibrac. Le chantier du nouveau Centre d’incendie et de secours a débuté, la première pierre a été posée, mardi 26 novembre, indique le conseil départemental de Haute-Garonne. Cette nouvelle caserne permettra d’assurer un meilleur maillage des secours à Pibrac et sur les communes du secteur (Brax, La Salvetat-Saint-Gilles, Léguevin, Lévignac, Lassère-Pradère, Menville et Mérenvielle).

La nouvelle caserne, implantée dans la ZAC du parc de l’Escalette, accueillera à terme 10 professionnels (dont le chef de centre) et 50 sapeurs-pompiers volontaires, avec de nouvelles recrues en cours de formation et des recrutements à venir. Les volontaires sont aujourd'hui 38 (dont 5 du service de santé).

Deux casernes en un an

Ce nouveau CIS, pour lequel 3 millions d’euros ont été consacrés, est un enjeu de taille. Comme ailleurs dans la Métropole toulousaine, le secteur de Pibrac fait face à une augmentation des besoins de secours à la personne, dans un département qui accueille 17.000 habitants par an, soit une ville comme Balma. L’essentiel des interventions est dédié à porter secours aux victimes, à domicile, sur la route, sur l’eau. Cela représente environ 70 % des interventions en Haute-Garonne.

En 2025, une autre caserne devrait ouvrir à Grenade. Soit un montant de 25 millions d’euros investis par le Département sur ces deux opérations.

"L’ouverture de deux casernes par an, c’est le rythme que nous nous étions fixés avant le mur financier que nous impose Gouvernement Barnier, relève Jean-Louis Llorca, Vice-président du Conseil départemental qui représentait Sébastien Vincini. Parce que, chaque année, c’est 40 pompiers qu’il faudrait recruter et deux casernes qu’il faudrait ouvrir, pour maintenir le temps d’intervention en Haute-Garonne, vu la population qu’on accueille."

Thibault Jeannin (6Medias)