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Un cycliste retrouvé mort près de Bordeaux, une enquête ouverte pour homicide routier

Une enquête pour homicide routier a été ouverte après la découverte lundi matin du corps d'un cycliste dans la banlieue bordelaise (ILLUSTRATION)

Une enquête pour homicide routier a été ouverte après la découverte lundi matin du corps d'un cycliste dans la banlieue bordelaise (ILLUSTRATION) - BFMTV

Après la découverte du corps d'un automobiliste en bordure de route ce lundi 22 septembre, le parquet de Bordeaux a annoncé l'ouverture d'une enquête pour homicide routier. D'après les premières constatations, la victime, un homme âgé de 55 ans, aurait été traînée sur une centaine de mètres.

Une enquête pour homicide routier a été ouverte après la découverte, ce lundi 22 septembre dans la matinée, du corps d'un cycliste dans la banlieue bordelaise, a annoncé le parquet de Bordeaux (Gironde). Pour l'heure, le suspect toujours en fuite n'a pas encore été retrouvé.

Selon le quotidien régional Sud Ouest, les faits se sont produits aux alentours de 4h30 du matin dans la commune du Haillan, dans l'ouest de la métropole bordelaise. La victime, un quadragénaire, a été percutée au niveau d'un rond-point dans une zone commerciale alors qu'il se rendait au travail.

"Une enquête du chef d'homicide routier (...) a été ouverte à la suite de la découverte ce matin du corps d'un cycliste au Haillan. Il n'y a pas d'interpellation à ce stade", a écrit dans un communiqué Renaud Gaudeul, procureur de la République à Bordeaux.

Selon Sud Ouest, le cycliste "aurait été traîné sur plusieurs centaines de mètres" par un véhicule, qui a pris la fuite. L'enquête a été confiée à la Direction interdépartementale de la police nationale (DIPN) de Bordeaux.

Pourquoi le gouvernement a créé un nouveau délit d'« homicide routier »
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Un nouveau délit

La loi créant le délit d'homicide routier a été promulguée le 9 juillet dernier, après un combat de plusieurs années des familles et associations de victimes. Avec ce délit, les responsables d'accidents mortels de la circulation accompagnés d'au moins une circonstance aggravante sont désormais poursuivis pour homicide routier.

Précédemment, ces faits étaient qualifiés d'homicides involontaires, même en cas de comportements délibérément dangereux comme la conduite sous l'emprise de stupéfiants ou sans permis.

En 2024, 3.190 personnes sont mortes sur les routes de France métropolitaine et 233.000 ont été blessées, dont près de 16.000 gravement.

C.D. avec AFP