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Gironde

Sécurité routière: 43 morts sur les routes de Gironde depuis début 2025, en baisse par rapport à l'année dernière

Des voitures circulant en France (image d'illustration)

Des voitures circulant en France (image d'illustration) - GUILLAUME SOUVANT / AFP

Le préfet de la Gironde a annoncé, ce vendredi 17 octobre, que 43 personnes sont mortes sur les routes du département entre le 1er janvier et le 30 septembre 2025 contre 53 décès à la même période l'année dernière. Un accident mortel sur trois est lié à la vitesse et l'alcool.

Des chiffres de mortalité routière en baisse. Entre le 1er janvier et le 30 septembre 2025, 43 personnes sont mortes sur les routes de la Gironde, selon les données publiées par la préfecture, ce vendredi 17 octobre. Au mois de septembre, la préfecture a enregistré 114 blessés et 3 morts.

L'an dernier à la même période, 53 personnes avaient perdu la vie. La préfecture de la Gironde enregistre une baisse de 18% de la mortalité sur les routes en un an. La moyenne entre 2019 et 2023, sur la période janvier-septembre, est de 56 morts.

Les automobilistes représentent plus d'un mort sur deux (53%) en Gironde entre janvier et septembre 2025. 23 conducteurs ou passagers de voitures ont trouvé la mort. Les motards sont la deuxième catégorie la plus représentée avec 10 décès (23%).

Concernant les catégories d'âge, 17 jeunes âgés de 18 à 29 ans sont morts sur les routes du département, ce qui en fait la catégorie la plus touchée. Suivent les personnes entre 45 et 64 ans (15 décès).

Les comportements dangereux représentent les causes principales des accidents mortels. Le facteur vitesse concerne un accident sur trois (33%), exactement comme le facteur alcool.

Des mesures renforcées

En 2024, la Gironde avait enregistré des chiffres de mortalité sur les routes en hausse. Au total, 83 personnes avaient trouvé la mort, soit en moyenne, une victime tous les quatre jours. Ce qui avait amené le préfet à renforcer les mesures de sécurité et de contrôles sur l'ensemble du territoire, avec notamment une intensification des contrôles routiers.

Le préfet a précisé, ce vendredi 17 octobre, qu'un chauffeur de bus, contrôlé positif à l'alcool, avait écopé d'une suspension de permis de conduire de huit mois. La loi du 9 juillet dernier a fait passer la durée de suspension de quatre à huit mois pour ce type de délit.

Tanguy Roman Clavelloux