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Climat

Grèce : pour se chauffer, les Athéniens font feu de tout bois

Les émissions d'éléments chimiques nocifs sont presque quatre fois supérieures à la norme.

Les émissions d'éléments chimiques nocifs sont presque quatre fois supérieures à la norme. - -

L'utilisation de combustibles initialement pas destinés au chauffage entraîne une pollution record dans la capitale.

Dommage collatéral de la crise économique, beaucoup de Grecs n'ont plus les moyens de se chauffer. Le prix du fioul a doublé après une décision du gouvernement et l'électricité est également très chère. Du coup, la population se rabat sur le bois de chauffage et le bois en général, quelle que soit sa provenance.

Une qualité de l'air en chute libre

A Athènes, la combustion de bois par forcement destiné au chauffage, jusqu'aux vieux meubles et aux planches, crée une pollution inédite et record. Le bois traité ou verni rejette en brûlant des éléments chimiques nocifs comme du monoxyde de carbone et des particules fines. Dans la capitale nimbée d'épaisses fumées grises, ces émissions nocives sont presque quatre fois supérieures à la norme.

Cette ruée sur le bois a d'autres effets pervers comme la recrudescence des abatages illégaux d'arbres, de plus en plus fréquents.