BFMTV
Doubs

Municipales 2026: Ludovic Fagaut (LR) officialise sa candidature à la mairie de Besançon

Mairie de Besançon. Image d'illustration.

Mairie de Besançon. Image d'illustration. - SEBASTIEN BOZON / AFP

Le chef de file de l'opposition bisontine a officiellement annoncé sa candidature aux municipales 2026 ce mercredi 1er octobre, lors d'un discours au parc des Glacis.

Une candidature attendue. Ludovic Fagaut, chef de file de l'opposition à la mairie de Besançon et conseiller municipal, s'est déclaré candidat pour les élections municipales investi par Les Républicains (LR). "Oui, je suis candidat à la mairie de Besançon", a-t-il déclaré en ouverture d’un discours prononcé au parc des Glacis, ce mercredi 1er octobre.

Il a profité de ce discours pour appeler à un rassemblement large pour "ne pas commettre les mêmes erreurs qu'en 2020". Le candidat appelle à l'union "allant de la social-démocratie, au centre et à la droite républicaine", rapporte L'Est Républicain.

Après l'annonce d'une candidature commune Horizons-Renaissance, ce mardi 30 octobre, menée par Eric Delabrousse, Ludovic Fagaut espère se tourner vers le Modem, représenté par Laurent Croizier, député de la 1ère circonscription du Doubs. "On échange, mais rien n'est acté aujourd'hui", confie Ludovic Fagaut à Ici Besançon.

"Le maire de l'ordre"

Battu de 566 voix par Anne Vignot, candidate Europe Écologie Les Verts (EELV), le principal de collège, âgé de 47 ans, entend prendre sa revanche grâce à l'union des forces de droite, mais sans aller jusqu'au Rassemblement National. "J’ai des convictions, mais j’ai ce sens de l’ouverture", tente-t-il de rassurer.

Sans surprise, Ludovic Fagaut porte un regard assez critique sur le mandant d'Anne Vignot, estimant que la ville a vécu "cinq années et demie d’idéologie, cinq années et demie chaotiques, désastreuses".

S'il est élu, le candidat prévoit une autre trajectoire pour Besançon, sans réellement rentrer dans le détail de ses propositions. "Aujourd'hui, c'est incontestable. Il faut protéger notre ville, la rendre plus paisible. Je veux être le maire de l'ordre. Celui qui dit aux délinquants que leur place n'est plus dans nos rues. Des familles me disent qu'elles ont peur de descendre dans les rues, de voir les enfants rentrer de l'école et de voir nos enfants tués. Ce n'est plus acceptable", assure-t-il.

Sabrine Mimouni