Municipales 2026: le candidat RN Jacques Ricciardetti se lance à la conquête de la mairie de Besançon

Mairie de Besançon. - Capture d'écran/Google Maps
Une deuxième tentative. Jacques Ricciardetti a lancé sa campagne pour les élections municipales ce vendredi 26 septembre à l’occasion d’un meeting à la salle de la Malcombe, à Besançon.
Aux côtés de deux figures locales du Rassemblement national (RN), Géraldine Grangier, députée de la 4e circonscription du Doubs, et Julien Odoul, député de l’Yonne, le chef de file a dévoilé le nom de ses premiers colistiers ainsi que les grands axes de son programme.
De jeunes colistiers
L'ancien maire de Tressandan, qui tente sa chance à la mairie de Besançon pour la deuxième fois consécutive, a dévoilé le nom de deux de ses colisitiers: Thomas Lutz, également conseiller régional en Bourgogne-Franche-Comté, et Anaïs Vial, coordinatrice RNJ.
"On a une liste jeune", s'est enthousiasmé le candidat au micro de Içi Besançon. Sa liste de colistiers, qu'il veut "ouverte", compte déjà des membres de l'UDR, de Debout la France et d'Identité-Liberté. Le candidat est également soutenu par le collectif d'extrême droite Némésis qui se revendique féministe.
"Je suis prêt à écouter tous les gens qui veulent vraiment que ça change. Il peut y avoir des accords de second tour avec ceux qui souhaitent le changement dont Besançon a besoin. Je ne cliverai personne. Je n’ai pas d’ambition personnelle, ce que je souhaite c’est que Besançon quitte cette majorité verte et rouge qui fait tout partir à vau-l’eau", a confié le candidat lors d'une interview à l'Est Républicain.
Armer toute la police municipale
Jacques Ricciardetti, qui reste fidèle à la ligne de son parti, a avancé ses premières mesures en matière de sécurité. Il souhaite notamment gonfler l’effectif de la police municipale de 45 à 90 personnes, toutes équipées d'arme à feu. Il espère aussi créer "une brigade de nuit et d’une brigade cynophile".
Le candidat RN prévoit également de s'attaquer au déplacement de Micropolis, le parc des expositions de Besançon, comme le rapportent nos confrères de l'Est Républicain.
"Nous voulons refaire un grand palais des congrès au niveau de la gare des Auxons. C’est hyper important pour organiser de grands salons. Nous sommes géographiquement très bien placés, proches de la Suisse, pas très loin de l’Italie, près de l’Allemagne", a -t-il affirmé.
Il mise aussi sur la mobilité pour relancer l'économie de Besançon. "L'économie se joue aussi à ce niveau-là", a-t-il lancé. Parmi ses mesures, un passage sous-terrain au niveau de la place Leclerc, la gratuité de l'autoroute entre les sorties de Planoise et de Marchaux ou encore la gratuité des parking tous les samedis après-midi.