Le FC Sochaux-Montbéliard porte plainte après les propos racistes tenus par des supporters

Le milieu de terrain et l'entraîneur du club sochalien ont été ciblés par des insultes à caractère raciste lors du match du dimanche 27 octobre face à Avallon (Yonne). Une plainte a été déposée le lendemain.

La victoire du FC Sochaux face à Avallon (3-1) a eu un goût amer dimanche 27 octobre. Si le club a gagné son ticket pour le 7e tour de la Coupe de France sur la pelouse de son adversaire de R2, des supporters ont en effet quelque peu gâché la fête.

Depuis les tribunes, selon une information de France Bleu Belfort-Montbéliard, des insultes à caractère raciste ont fusé à l'encontre du milieu de terrain Samy Benchamma et de l'entraîneur Karim Mokeddem. Le club a réagi le lendemain par un dépôt de plainte, et par le biais d'un communiqué publié sur son site, dans lequel il dit condamner "avec la plus grande fermeté" les propos racistes entendus la veille: "Ces agissements sont contraires aux valeurs de respect, de tolérance et d'inclusion qui sont au cœur de notre club et du football en général. Le racisme n'a pas sa place dans le sport, ni sur le terrain ni en dehors".

Le FC Sochaux précise également que les supporters ayant proféré ces insultes "ne font pas partie des groupes de supporters du club. Le FC Sochaux-Montbéliard, fort de son histoire et de ses valeurs, se dissocie totalement de ces comportements inacceptables".

Un appel à l'unité pour le match du 1er novembre

Côté supporters, la Tribune Nord Sochaux a également réagi dans un communiqué: "le ou les auteurs de tels propos ne sont les bienvenus dans notre Tribune, ni dans notre stade". Un appel à "l'unité" a été lancé en vue du prochain match le 1er novembre face à Concarneau, actuel leader du National.

Karim Mokeddem, lui, s'est exprimé au micro de France Bleu, dévoilant à demi-mot le contenu de l'une des insultes qui lui ont été adressées : "Je ne vais pas leur donner de l'importance, mais ma mère est plus importante qu'un club" a-t-il commenté. "Il y a des choses qu'on peut dire et d'autres non".

Pour l'heure, les responsables n'ont pas encore été identifiés.

Sabrina Guintini (6Medias)