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Culture

Un hameau du Limousin adjugé 520 000 euros aux enchères

Le hameau de Courbefy dans le Limousin a été adjugé 520 000 euros aux enchères.

Le hameau de Courbefy dans le Limousin a été adjugé 520 000 euros aux enchères. - -

Le hameau abandonné de Courbefy dans le Limousin a été adjugé 520 000 euros ce lundi à un artiste d’origine coréenne. Il souhaite y développer un projet « environnemental, artistique et culturel ».

Le hameau de Courbefy dans le Limousin avait inspiré les projets les plus fous, notamment une téléréalité. Les 21 bâtisses du hameau abandonné ont été adjugées ce lundi, 520 000 euros à un artiste d’origine coréenne, Ahae, lors d’une vente aux enchères.

Un projet de téléréalité

« Ce sera un projet respectueux de l'environnement qui ressemblera à des projets déjà existants », a déclaré un représentant de l’artiste après cette vente qui n'a opposé que trois candidats au rachat.
Un des deux enchérisseurs, Michel Lagaese, représentant une structure belge de Wallonie, s’est déclaré « déçu » de ne pas avoir remporté la vente. Celui-ci voulait mettre en place « un projet pour prendre en charge des adultes handicapés mentaux ». L'autre enchérisseur, représenté par Me Frédéric Olivé, « mandaté par une société de production audiovisuelle néérlandaise » -vraisemblablement la société Endemol selon une source proche du dossier- avait « un projet destiné à une opération de téléréalité ayant pour but de sauver le village ».

« Il y aura des embauches »

Avec l'artiste Ahae, « il y aura des embauches », a déclaré Bernard Guilhem, le maire de Saint-Nicolas Courbefy (150 habitants), commune associée à Bussière-Galant (1.300 habitants) dont dépend le hameau. « Je suis rassuré que le village soit enfin vendu et même si le projet (de l'artiste) n'est pas encore clair, je suis convaincu qu'il recréera de la vie et stimulera l'économie », a-t-il dit.
Parmi les acquéreurs potentiels qui s’étaient intéressés à cette vente, des Français, des Belges, des émissaires de sociétés nord-américaine, moyen-orientale ou asiatique, des jeunes et aussi des retraités rêvant de faire revivre le village, des porteurs de projets de réinsertion ou encore de reprise de l'activité hôtelière. Un investisseur libanais s'était même renseigné sur la possibilité de construction d'un héliport, entretenant les rumeurs les plus folles.

La Rédaction avec AFP