Le chocolat, une valeur sûre face à la crise

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En 2012, "back to basics". Fini les alliances chic et les mariages choc - poivre rose, piment d’Espelette ou thé matcha -, en 2012 le chocolat se déguste brut, sans chichi et de la manière la plus régressive possible.
"Tout a été fait ou presque en matière d’alliances avec les épices, les fruits, les agrumes, expliquait vendredi à l’AFP Sylvie Douce, co-fondatrice du Salon du chocolat. Dans un monde inquiet, de fin de cycle, on assiste à un retour à des valeurs traditionnelles."

Des valeurs qui fleurent bon la madeleine de Proust et le retour en enfance : un bol de chocolat fumant de mémé et un carré noir amer. Ou encore "la confiserie traditionnelle française, adaptée aux goûts de la génération Haribo." De quoi faire la fête à l’Ourson Guimauve, créé il y a 50 ans par la confiserie Cémoi.
Anti-déprime pour un Français sur deux
D’ailleurs, le chocolat reste avant tout un plaisir du quotidien. Selon un sondage CSA paru le 29 octobre, 42% des personnes interrogées le dégustent pour faire passer un coup de blues. Pour le directeur du pôle Consumer de CSA Olivier Dupuy, interrogé par Direct Matin, le petit carré qui fond sous la langue est "comme une sorte de doudou".

Et cette arme anticrise ne connaît pas elle-même la crise. Selon la même enquête, un tiers des Français placent le chocolat en tête des produits "dont ils ne pourraient pas se passer". Une drogue bien douce…