Maintien de l'ordre: Dominique Rizet précise ses propos sur les "LBD dans les banlieues"

Ce samedi 16 mars en début d’après-midi, et alors que le 18e samedi de mobilisation nationale des gilets jaunes était déjà marqué par de nombreuses violences, notre spécialiste police-justice Dominique Rizet était invité à s’exprimer en plateau sur les difficultés rencontrées par les policiers pour assurer leur mission du maintien de l’ordre.
C’est dans ce contexte qu’il est revenu sur l’usage des Lanceurs de balles de défense (LBD), qui ne cessent de faire polémique depuis le 17 novembre et le début des manifestations des gilets jaunes, où plusieurs manifestants ont reçu de graves blessures, certains perdant l’usage d’un œil. A ce titre, notre expert a souligné ce samedi, comme il l’avait déjà signalé à plusieurs reprises dans le passé, que le LBD n’est pas une arme adaptée au maintien de l'ordre et donc pas adaptée aux manifestations. Il est ensuite revenu sur l’usage initial de cette arme, "utilisée par les BAC dans les banlieues" avant d’ajouter "qu’elle n'aurait jamais dû sortir des banlieues".
"J'aurais dû poursuivre mon explication puisque mon idée, et je l'ai déjà dit plusieurs fois en plateau, était de répéter que c'est une arme de désenclavement, non létale, qui permet aux fonctionnaires des BACS de se tirer des situations complexes de violences urbaines", précise Dominique Rizet. "Voilà ce que je voulais bien évidemment dire et rien d'autre", poursuit notre spécialiste, avant de conclure: "Il est très malheureux de me soupçonner d’avoir dit ou pensé quoi que ce soit d'autre."