"C’est important de savoir sauver des vies": des collégiens de Bar-sur-Seine formés au massage cardiaque

Les 500 élèves du collège Paul Portier de Bar-sur-Seine ont été formés à la pratique du massage cardiaque, ce lundi 13 octobre, par la protection civile de l’Aube.

Une initiation pour découvrir un geste qui sauve. Ce lundi 13 octobre, les 500 élèves du collège Paul Portier ont reçu la visite de la protection civile de l’Aube venue les former au massage cardiaque. Les collégiens, répartis par groupes de 50, comme le rapporte France 3 Grand Est, ont appris à porter secours à une personne en arrêt cardiaque.

"Quand on aura vérifié que la personne ne respire plus, il faudra appeler les secours avant tout. On laisse son téléphone en haut-parleur à côté de la victime. Parfois, on peut même faire une visio avec le secouriste", a expliqué Olivier Robat, président de la Protection civile de l’Aube.

Des élèves à l'écoute

Alors qu'environ 50.000 personnes font un arrêt cardiaque soudain chaque année, et que seulement "environ 5% survivent", comme le précise le ministère de la Santé, Olivier Robat a rappelé aux élèves qu'"on doit tous être capable de porter secours".

Poser une main sur le front, trois doigts au niveau du menton, basculer la tête en arrière, comprimer le sternum... Après une trentaine de minutes de théorie, les élèves sont passés à la pratique sur un mannequin.

Certains des collégiens présents ont déjà été formés aux gestes de premiers secours à l'école primaire ou lors d'événements particuliers. "Une fois, j’étais à Troyes et j’ai pratiqué un massage cardiaque sur un mannequin tout un après-midi. C’est important de savoir sauver des vies", a confié l'un d'entre eux à nos confrères de France 3.

Cette journée de formation est une initiative gouvernementale organisée par la Croix-Rouge, la Croix-Blanche, le Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) ainsi que la protection civile.

Seuls 40% des Français sont formés aux gestes de premiers secours. Le taux de survie à un arrêt cardiaque est de 7% si aucun geste n’est pratiqué, et monte à 35% si les gestes sont réalisés correctement.

Sabrine Mimouni