En colère après la fusillade qui a fait 10 victimes jeudi dans l'Oregon, Barack Obama s'est adressé à la presse, en lui demandant de comparer le nombre de victimes d'attaques terroristes au nombre de victimes d'armes à feu dans le pays. Le constat est édifiant.
La fusillade dans une université de Roseburg, qui a fait dix morts jeudi dans l'Oregon, est l'une des plus meurtrières de ces 25 dernières années aux États-Unis. Mais les événements de ce genre sont nombreux dans le pays: 45 fusillades ont eu lieu dans un établissement scolaire en 2015.
Alek Skarlatos était à bord du Thalys le jour de l'attaque du train par Ayoub El-Khazzani. Sa présence avait permis d'éviter un carnage. Etudiant à l'université d'Umpqua, théâtre d'une fusillade, il aurait pu une fois de plus se trouver sur les lieux du drame si son acte héroïque n'en avait pas fait une célébrité.
À moins de deux mois du début de la Cop21, conférence réunissant les dirigeants du monde entier sur le climat, à Paris, les États-Unis ont pris les devants en annonçant une baisse du seuil de normes d'émissions d'ozone.
Un jeune homme a froidement tiré jeudi sur plusieurs professeurs et étudiants de cette université de l'Oregon. Les étudiants décrivent des scènes de panique dans les classes.
Le président des Etats-Unis a laissé exprimer sa colère, dans la nuit de jeudi à vendredi, à la suite d'une nouvelle tuerie perpétrée dans une université de l'Oregon quelques heures plus tôt. Face à la répétition de ces tragédies devenues "routinières", il a de nouveau appelé le Congrès à légiférer.
Un homme armé a ouvert le feu dans une salle de cours de la faculté de sciences de l'université Umpqua, dans une zone rurale située à 300 km de Portland, en Oregon. Un temps annoncé comme "interpellé", l'assaillant a finalement été tué par la police.
Au mois d'avril dernier, une pizzeria de l'Etat de l'Indiana, aux Etats-Unis, était contrainte de fermer après avoir refusé de faire le service pour un mariage gay. Or, quelques semaines après sa réouverture, l'établissement ne voulait toujours pas servir les homosexuels... jusqu'à ce qu'un couple ne les piège.
Pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir, Barack Obama n'a évoqué ni Israël ni la Palestine dans son discours à l'ONU.
