Les deux tentatives d'attentats contre deux villes très touristiques de la côte est de la Tunisie, mercredi matin, ont ravivé les craintes d'une vague terroriste dans le pays, qui tente difficilement de sortir de la crise politique près de trois après la chute de Ben Ali.
Les attentats manqués de mercredi matin, en Tunisie, visaient deux villes très touristiques de la côte centre-est du pays. Les autorités dénoncent cette menace au poumon économique, alors que le secteur du tourisme accuse une baisse fatale depuis la révolution de janvier 2011.
La Fédération tunisienne des agences de voyage a mis en place une cellule de crise après un attentat suicide perpétré mercredi dans la ville balnéaire de Sousse.
La Tunisie s'enfonce un peu plus dans la crise politique. Mercredi, le lancement du dialogue national censé trouver une solution a finalement été reporté à vendredi. Le Premier ministre s'est engagé à démissionner avec le gouvernement, mais l'opposition n'est pas convaincue.
Pour protéger leurs droits et protester contre la répression policière, des rappeurs tunisiens ont annoncé, ce jeudi, la création d'un syndicat national du rap dédié aux jeunes musiciens.
Le parti islamiste au pouvoir Ennahda et les formations d'opposition ont pris l'engagement, ce samedi, de former un gouvernement d'ici trois semaines.
