Coronavirus: est-il encore possible d'aller promener son chien?

Le gouvernement exhorte les Français à rester confinés chez eux afin de freiner la propagation du coronavirus. Malgré tout, quelques déplacements sont toujours tolérés. Qu'en est-il des propriétaires d'animaux de compagnie? Est-ce encore autorisé d'aller promener son chien?

Depuis mardi midi en France, l'ensemble des citoyens est contraint de rester chez soi et de limiter ses déplacements "au strict nécessaire" sous peine de recevoir une amende. Une mesure de restriction parmi d'autres annoncée lundi soir par Emmanuel Macron, visant à endiguer l'épidémie de coronavirus.

Ce panel de mesures a ensuite été détaillé dans la soirée par le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. A partir de mardi midi et pendant 15 jours, les Français en circulation auront désormais l'obligation de justifier tous leurs déplacements en présentant "un document attestant sur l’honneur le motif de son déplacement". Une mesure à laquelle sont soumis les piétons.

Néanmoins "notre pays ne doit pas s'arrêter totalement", a souligné le ministre, et "des exceptions pourront donc être tolérées". Des "déplacements brefs à proximité du domicile" seront ainsi tolérés et "on pourra toujours pratiquer une activité physique ou sortir son chien mais chacun devra le faire avec parcimonie", a fait savoir Christophe Castaner lundi.

Il est encore possible de promener son chien. © Gouvernement

Le décret du 16 mars 2020 prévoit en effet que les Français puissent continuer à aller promener leur animal de compagnie, et notamment leur chien. Le document officiel précise qu'il est toujours possible de sortir son chien "pour lui permettre de satisfaire ses besoins" mais également pour "un rendez-vous vétérinaire".

Ce document met toutefois l'accent sur le fait que même ces déplacements doivent être "brefs" et "à proximité du domicile". Dans le cas de non-respect de ces règles, le gouvernement a prévu une amende qui devrait prochainement être portée à 135 euros. Elle est aujourd'hui de seulement 38 euros, et Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, a indiqué que des sanctions ne tomberaient pas pour la première demi-journée de confinement général. 

Jeanne Bulant