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"Mange un tofu, sauve un cochon": un producteur de tofu lance une opération pour la protection animale à Poitiers

Un cochon dans un élevage (image d'illustration).

Un cochon dans un élevage (image d'illustration). - Sergei GAPON / AFP

À Poitiers, un producteur de tofu artisanal a lancé une opération pour encourager les consommateurs à délaisser la consommation des animaux de la ferme. En octobre, 20 % des bénéfices tirés de la vente de ses blocs de tofu seront reversés à une association de protection animale spécialisée dans l'accueil des animaux de ferme et de basse-cour.

"Mange un tofu, sauve un cochon". C'est le slogan de l'opération lancée par Victor Fighiera, artisan et producteur de tofu à Poitiers. Durant tout le mois d'octobre, 20 % des bénéfices tirés de la vente de ses blocs fumés de tofu seront reversés à l'Arche de Jaheka, association de protection animale spécialisée dans l'accueil des animaux de ferme et de basse-cour.

Comme le rapporte France Bleu, le producteur a lancé sa collecte dès samedi 4 octobre dernier, sur le marché de Poitiers, à l'occasion de la journée mondiale des animaux.

"L'arche de Jaheka accueille tout type d'animaux de la ferme, de basses-cours, pour certains qui étaient destinés à l'abattoir, mais aussi des animaux de compagnie", explique Victor Fighiera à nos confrères de France Bleu.

L'artisan, qui estime que le tofu fumé est une alternative à la viande de porc, espère également pousser ses clients au questionnement: "c'est une réflexion aussi pour les gens de se dire 'tiens, je caresse mon chat tout en mangeant mon saucisson à l'apéro'".

Parrainer des animaux de la ferme

Les 20% de bénéfices qui seront reversés à l'Arche de Jaheka vont directement servir à améliorer les conditions de vie des animaux accueillis par l'association. Par ailleurs, il est aussi possible de faire des dons ponctuels et de parrainer des animaux.

"Vous pouvez parrainer un de nos protégés, c'est-à-dire verser une somme que vous choisirez, avec un minimum de 5 euros par mois, pour une durée limitée ou non", explique l'association sur son site.

Victor Fighiera a choisi ce mode de soutien, puisqu'il est le parrain de Clémentine, une truie noire "qui a un handicap aux pattes arrière". La mensualité versée permet notamment de payer les frais vétérinaires de l'animal.

Sabrine Mimouni