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Toulouse

Des voleurs remportent 500.000 euros aux jeux à gratter achetés avec sa carte bancaire, il leur propose de partager les gains

Des jeux à gratter

Des jeux à gratter - Franck Perry - AFP

Un Toulousain propose aux personnes qui ont remporté 500.000 euros aux jeux à gratter grâce à sa carte bancaire volée de partager les gains et les appelle à le contacter, rapportent Le Parisien et La Dépêche du Midi.

Une histoire de vol qui pourrait se finir bien pour tout le monde. Le 3 février, Jean-David, habitant de Toulouse, a la mauvaise surprise, en retournant à sa voiture, de découvrir que le sac qu'il y avait laissé a été volé, rapportent Le Parisien et La Dépêche du Midi ce jeudi 20 février. Il contenait notamment son portefeuille et ses papiers d'identité.

Lorsque le quadragénaire appelle sa banque pour faire opposition à sa carte bancaire, il découvre que ses voleurs ont eu le temps de dépenser 50 euros dans un tabac à proximité de l'endroit où sa voiture était garée. Jean-David décide de se rendre sur place le lendemain, espérant y retrouver au moins ses papiers d'identité. Ils n'y sont pas, mais les buralistes se souviennent des deux personnes qui ont utilisé sa carte bancaire pour acheter des jeux à gratter.

"Ils avaient gagné 500.000 euros. (La femme du buraliste) leur a dit de se rapprocher de la Française des Jeux et ils sont partis. Ils étaient tellement heureux qu'ils en ont même oublié leurs cinq paquets de cigarettes!", raconte-t-il à La Dépêche du Midi.

Une proposition de partage du gain

Jean-David a porté plainte et affirme que le ticket gagnant est "gelé" par la Française de Jeux. Il espère toutefois régler cette histoire à l'amiable et appelle les voleurs à contacter son avocat, Me Pierre Debuisson.

"Quoi que puissent en dire les autorités, et même si ces deux hommes ne pourront sans doute pas retirer l’argent, ce ticket appartient bien à quelqu’un. Sans moi, ils n’auraient pas gagné, mais, sans eux, je n’aurais pas acheté ce ticket. Je veux leur proposer de partager les gains!", dit-il au Parisien.

Sophie Cazaux