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Société

Un haut fonctionnaire soupçonné de faire payer ses PV à son administration

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Une enquête a été ouverte ce lundi pour déterminer si Jean-Jacques Debacq, directeur de l’agence nationale de traitement automatisé des infractions, a fait payer ses contraventions à sa propre administration.

« Monsieur Contravention » aurait fait payer ses PV… par son administration. C’est Mediapart qui a révélé l’affaire. Selon le site, qui a révélé l'affaire, Jean-Jacques Debacq, haut fonctionnaire du ministère de l'Intérieur aurait « fait payer par son administration [par le Trésor public, ndlr] les contraventions routières du dimanche dont son véhicule de fonction, une Peugeot 508, fait l'objet ».

Jean-Jacques Debacq est à la tête de l'agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai) qui gère les PV issus des radars automatiques et les nouveaux PV électroniques.

Une douzaine de contraventions

Il aurait également échappé au retrait de points sur son permis de conduire que les infractions auraient dû entraîner. Documents à l'appui, le site affirme avoir retracé une douzaine de contraventions entre la fin 2010 et l'été 2013 pour un total de près de 700 euros.

« Les faits rapportés par la presse sont graves. Il s'agit de faire toute la lumière sur cette affaire et d'établir la véracité des faits », a ajouté Pierre-Henry Brandet, le porte-parole de la place Beauvau. Le préfet Jean-Jacques Debacq est maintenu dans ses fonctions.

La rédaction