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Société

Travaux dans l'appartement de Thierry Lepaon: la CGT se justifie

Thierry Lepaon, Premier secrétaire de la CGT.

Thierry Lepaon, Premier secrétaire de la CGT. - Bertrand Guay - AFP

Du côté de la direction de la CGT, on ne se montre pas du tout indigné par les révélations du Canard Enchaîné et les 130.000 euros de travaux réalisés, aux frais du syndicat, pour rénover l'appartement de Thierry Lepaon. Il s'agissait de le loger "dans de bonnes conditions".

Il "n'y a pas de psychodrame à la CGT". Au lendemain des révélations du Canard Enchaîné, sur les travaux coûteux dans l'appartement de fonction de son numéro un Thierry Lepaon, le direction du syndicat a de nouveau voulu minimiser l'impact de cette histoire. Quitte à invoquer des justifications qui ne risquent pas de convaincre tout le monde.

Ainsi, Agnès Le Bot, membre de la direction de la CGT, a affirmé ce jeudi qu'il "n'y a pas de psychodrame à la CGT", après les révélations de l'hebdomadaire.

Être hébergé dans de "bonnes conditions"

Comment expliquer que 130.000 de travaux ont alors été financés par la CGT pour rénover l'appartement loué par Thierry Lepaon? "Il faut créer les conditions, en termes de sécurité et de responsabilité, pour l'hébergement du secrétaire général", a-t-elle affirmé.

A la question de savoir si ces travaux n'étaient pas une faute, elle a répondu: "Je ne vois pas en quoi ça peut être une faute. L'objectif est qu'il soit hébergé dans de bonnes conditions".

"On n'a pas osé l'installer à Aubervilliers"

Au moment où l'affaire a éclaté, mardi soir, une justification pour le moins étonnante avait émané du trésorier de la CGT. Pourquoi avoir engagé tant de frais dans un appartement à Vincennes? "On n'a pas osé l'installer à Aubervilliers", avait-il rétorqué.

Très mal vécu par les militants

Selon le Canard enchaîné, la CGT a payé 130.000 euros la rénovation de l'appartement de 120 m2 loué près de Paris pour Thierry Lepaon, le devis initial étant même plus élevé . La CGT a ouvert une enquête interne sur ce sujet, mal vécu par nombre de militants.

Jé. M. avec AFP