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Société

Taxis-VTC: "Du covoiturage urbain, pas de la concurrence déloyale"

Chez la compagnie Uber, on parle de "covoiturage urbain"

Chez la compagnie Uber, on parle de "covoiturage urbain" - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

Dans la guerre entre VTC et taxi, Uber fait office de symbole. Cette application permet à n'importe quel particulier de se transformer en chauffeur au volant de son véhicule personnel. Chez Uber, on parle de "covoiturage urbain". .

Le gouvernement a bien tenté d'apaiser les esprits en créant une mission de concertation... cela n'a pas suffit. Les taxis manifestent ce matin pour protester contre la concurrence des VTC et des particuliers.

Mercredi dernier, le Conseil d'Etat a donné raison aux VTC en suspendant le décret leur imposant un délai d'attente de 15 minutes entre la réservation et la prise en charge du client.

Alors que le gouvernement tente de jouer les arbitres, les deux parties campent surt leurs positions, notamment la compagnie de VCT Uber.

Cette application, lancée mercredi à Paris, permet à n'importe quel particulier de se transformer en chauffeur au volant de son véhicule personnel. Chez Uber, on parle de "covoiturage urbain".

Pour Iwani, qui troque son costume de comptable pour celui de conducteur,l'objectif est clair: gagner un petit peu plus d'argent.

"C’est vraiment pour arrondir mes fins de mois, explique t-il. J’avais du temps disponible. Quand je n’ai rien à faire, je prends ma voiture et je vais dans Paris pour voir si des personnes ont besoin d'un véhicule".

"Il y a une vraie demande"

Iwani gagne en moyenne 70 euros par jour pour 3 heures de trajet et c'est à peine s'il lève le pied.

"Le temps d’attente entre les temps de trajet est de 10 minutes. Chaque 10 minutes, il y a quelqu’un qui a besoin d’un véhicule. Il y a une vraie demande, insiste-t-il."

La raison est simple la course est 2 à 3 fois moins chère qu'en taxi. Mais quand on lui parle de concurrence déloyale, Iwani botte en touche.

"Pour moi, c’est du covoiturage urbain, pas de la concurrence déloyale. On vient en aide aux personnes qui ont besoin d’une alternative aux taxis".

Pas sûr que les taxis arrivent à la même conclusion que lui.

La rédaction avec Juliette Droz