Saint-Denis: le squat du Landy sauvage ne sera pas expulsé avant la trêve hivernale

Menacés d'expulsion depuis le 25 octobre, les résidents du Landy sauvage, soutenus par plusieurs associations, se mobilisent depuis lundi soir.

Le squat du Landy sauvage à Saint-Denis, menacé d'une expulsion imminente depuis le 25 octobre, pourra passer la trêve hivernale, a annoncé la municipalité ce mardi. Ce délai ne sera néanmoins accepté qu'à la condition que que l'établissement réalise des travaux de sécurité. 

"La municipalité se réjouit de l’évolution favorable de la situation permettant, une fois la sécurité assurée, de soutenir les démarches du Collectif auprès du propriétaire afin de parvenir à une convention d’occupation temporaire des lieux", a affirmé la commune de Saint-Denis, dans un communiqué.

Ces occupants ont d'ores et déjà affirmé avoir commencé leur mise en conformité en se procurant notamment des lances incendie et des extincteurs. 

La mobilisation se poursuit

La mobilisation débutée lundi soir se poursuivait ce mardi soir. "La Préfecture n’a toujours pas fait part officiellement de sa décision et une inquiétude subsiste. L’assemblée générale du collectif de résistance a donc décidé de poursuivre l’occupation et la vigilance, tout en se mobilisant pour la construction de l’avenir de ce lieu", expliquent les résidents du Landy sauvage sur leur page Facebook.

Cyrielle Cabot