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Muriel Robin, Josiane Balasko, Julie Gayet... 150 personnalités appellent à manifester contre les violences faites aux femmes

Des manifestantes tiennent des pancartes portant les noms des femmes victimes de féminicides en 2019 durant un die-in place de la République, le 19 octobre 2019

Des manifestantes tiennent des pancartes portant les noms des femmes victimes de féminicides en 2019 durant un die-in place de la République, le 19 octobre 2019 - Dominique Faget / AFP

Acteurs, politiques, scientifiques... 150 personnalités ont rédigé une tribune pour Emmanuel Macron afin de dénoncer les "violences sexistes et sexuelles". Elles appellent à manifester le 23 novembre prochain, à Paris.

150 personnalités du monde de la culture, de la politique, de la médecine ou du journalisme s'associent au collectif #NousToutes pour lancer un appel à manifester le samedi 23 novembre à 14 heures, à Paris pour dénoncer les "violences sexistes et sexuelles".

Dans leur tribune, adressée à Emmanuel Macron, les signataires parlent "d'un monde dans lequel les violences n’ont pas leur place". À travers cette marche, Muriel Robin, Josiane Balasko, Camille Cottin, Julie Gayet ou encore Claudia Tagbo veulent porter "la voix de celles qui ne peuvent plus parler", "celles qui ont été assassinées parce qu'elles étaient des femmes", en référence aux 123 cas recensés par le collectif de femmes tuées sous les coups de leur compagnon en 2019.

"Nous n'arrivons plus à compter les cas où les féminicides auraient pu être évités", peut-on lire dans ce texte. "Nous proclamerons notre colère de voir que les pouvoirs publics leur ont tourné le dos, classant leurs plaintes, refusant d'entendre leurs appels à l'aide".

Débloquer un milliard d'euros contre les violences

La tribune est également écrite en soutien aux "milliers d’enfants victimes ou co-victimes de violences". Les 150 personnalités interpellent les autorités pour que "les pouvoirs publics prennent enfin des mesures à la hauteur":

"Le gouvernement doit passer à la vitesse supérieure et débloquer un milliard d’euros contre les violences pour financer des politiques publiques qui touchent l’ensemble de la population. La société est mobilisée. Les politiques publiques doivent suivre", conclut-elle.
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