BFMTV
Société

Montpellier: 180 caravanes occupent les terrains du MHSC

Les 180 caravanes installées sur les terrains de football de Montpellier ne comptent par partir avant le 23 juillet

Les 180 caravanes installées sur les terrains de football de Montpellier ne comptent par partir avant le 23 juillet - -

Près de 180 caravanes se sont installées ce week-end sur les terrains du MHSC. Le club de football demande leur départ immédiat. Les propriétaires des caravanes, dénoncent une absence de terrain adapté dans l'Hérault.

Près de 180 caravanes ont pris l'initiative, samedi, de s'installer sur les terrains d'entraînement du club de football de Montpellier. Les propriétaires des véhicules dénoncent une absence de terrain adapté dans l'Hérault, d'où leur décision de squatter la propriété privée du MHSC.

Transformés en camping, deux terrains sont occupés, seul celui des joueurs professionnels a été laissé intact. L'avocat du club dénonce un scandale, et réclame que la pelouse soit immédiatement rendue aux footballeurs. "La situation est grave, dans la mesure où on a trente à quarante équipes qui s'entraînent sur ce complexe", précise-t-il.

Aucun autre terrain disponible dans l'Hérault

Si les propriétaires des caravanes se sont imposés, c'est parce qu'ils en ont été contraints, selon eux. Ils demandent une zone adaptée à l'ensemble de leur communauté. "La mairie de Montpellier doit avoir un terrain de grand passage pour les voyageurs, on est obligé de faire le forcing, c'est contre notre volonté première" se défend Angelo, l'un des occupants de la pelouse.

Pas question pour eux de dégrader l'espace, ni de profiter de l'électricité du club. "On est trente à cinquante familles on ne demande pas à être loger gratuitement, on ne demande qu'à payer", précise Christian qui se dit prêt à organiser des collectes auprès des occupants.

En début de semaine, Christian Estrosi avait exprimé des propos très virulents à l'égard des gens du voyage occupant illégalement des terrains à Nice, ville dont il est maire. Il appelait ses homologues à se révolter. "J'en ai maté d'autres, je vous materai", a-t-il lancé.

Si les invités indésirables se sont imposés, c'est parce qu'ils en ont été contraints. Ils demandent une zone adaptée à l'ensemble de leur communauté. "La mairie de Montpellier doit avoir un terrain de grand passage pour les voyageurs, on est obligé de faire le forcing, c'est contre notre volonté première" se défend Angelo, l'un des occupants de la pelouse.

Pas question pour eux de dégradé l'espace, ni de profiter de l'électricité du club. "On est trente à cinquante familles, on fait des collectes. On ne demande pas à être loger gratuitement", précise Christian qui se dit prêt à organiser des collectes pour payer les sommes dues.

Alain Daumas, président de l'Union française des associations tsiganes, était l'invité de BFM Story ce mardi. Malgré plusieurs rappels, il dénonce un non-respect de loi de la part des communes. "Cela fait 25 ans que l'on tire la sonnette d'alarme concernant ce schéma départemental qui n'est pas appliqué", dénonce-t-il en précisant que les gens du voyage sont des citoyens français.

Si les invités indésirables se sont imposés, c'est parce qu'ils en ont été contraints. Ils demandent une zone adaptée à l'ensemble de leur communauté. "La mairie de Montpellier doit avoir un terrain de grand passage pour les voyageurs, on est obligé de faire le forcing, c'est contre notre volonté première" se défend Angelo, l'un des occupants de la pelouse.

Pas question pour eux de dégradé l'espace, ni de profiter de l'électricité du club. "On est trente à cinquante familles, on fait des collectes. On ne demande pas à être loger gratuitement", précise Christian qui se dit prêt à organiser des collectes pour payer les sommes dues.

Alain Daumas, président de l'Union française des associations tsiganes, était l'invité de BFM Story ce mardi. Malgré plusieurs rappels, il dénonce un non-respect de loi de la part des communes. "Cela fait 25 ans que l'on tire la sonnette d'alarme concernant ce schéma départemental qui n'est pas appliqué", dénonce-t-il en précisant que les gens du voyage sont des citoyens français.