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Notre-Dame-des-Landes : les opposants exigent le retrait des gendarmes

Les opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes

Les opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes - -

Le gouvernement a lui choisi "dans un souci d'apaisement" de mettre en place "une commission de dialogue" pour sortir de la crise le projet d'aéroport.

Le gouvernement va mettre en place "dans un souci d'apaisement" une "commission du dialogue", après les vifs affrontements qui ont fait au moins sept blessés samedi à Notre-Dame-des-Landes et à Nantes, entre forces de l'ordre et manifestants anti-aéroport.

Le gouvernement va confier à la commission "le soin d'exposer" le projet contesté d'aéroport et d'"entendre toutes les parties prenantes", a annoncé Matignon en début de soirée samedi.

>> Notre-Dame-des-Landes : les premiers travaux seront repoussés

Mais un peu plus tard dans la nuit, l'Acipa, principale organisation d'opposants au projet d'aéroport, a affiché ses exigences: "Nous voulons le retrait total des forces de police du secteur de Notre-Dame-des-Landes, c'est la première condition pour qu'on puisse réfléchir à un dialogue avec le gouvernement", a déclaré Julien Durand, le porte-parole de l'association.

Trois ministres affirment que le projet ira au bout

Le niveau de violence avait monté d'un cran samedi. Outre les opposants blessés, un CRS a perdu connaissance après avoir été touché par un pavé devant la préfecture à Nantes, selon le ministère de l'Intérieur. Sur le site de Notre-Dame-des-Landes, deux gendarmes et quatre opposants ont été blessés, tous légèrement, a indiqué la préfecture.

Ces affrontements sont intervenus au deuxième jour d'une vaste opération d'expulsion lancée vendredi sur le site prévu pour accueillir le nouvel équipement qui doit remplacer l'actuel aéroport Nantes Atlantique en 2017. Trois ministres du gouvernement Ayrault ont réaffirmé samedi "la nécessité" de construire l'aéroport. 

S.A. avec AFP