EN DIRECT - Loi Travail: nouvelle journée de manifestation

- - Capture BFMTV
Alors qu'une version durcie le texte sur la loi Travail a été adopté mardi par le Sénat, les opposants au projet se sont rassemblés une nouvelle fois ce mardi. A Paris, après un dernier rassemblement marqué par le volte-face à la dernière minute du gouvernement qui a permis à la manifestation de se dérouler sur un parcours restreint, le cortège a été placé sous haute surveillance afin d'éviter que des incidents, comme ceux qui s'étaient déroulés à l'hôpital Necker, se reproduisent.
L'ESSENTIEL
La manifestation parisienne a débuté à 14 heures et relié la place de la Bastille à la place d'Italie, soit un parcours de 2,8 kilomètres
2.500 policiers et gendarmes étaient déployés pour encadrer le cortège
Des fouilles systématiques avant les points de départ de la manifestation ont été réalisées, menant à 27 interpellations
Le Sénat a voté une version durcie du projet de loi
21h - Ce live est maintenant terminé, merci de l'avoir suivi.
20h - Les forces de l'ordre restent mobilisées à Paris, selon Cazeneuve
Le ministre de l'Intérieur a salué le bon déroulement des manifestations contre la loi Travail, mardi. “86 interpellations” ont eu lieu, a-t-il rappelé à la sortie de la séance de vote sur la loi au Sénat. Il a également assuré que “les forces de l’ordre restent mobilisées, même si tous les cortèges sont désormais dispersés”, afin d’éviter que des groupes de casseurs ne se constituent dans la soirée.
19h40 - 41 interpellations à Paris, selon la préfecture
La préfecture de police de Paris a fait le bilan de la manifestation dans la capitale dans un communiqué. Au total, 41 personnes ont été interpellées. Au point de filtrage place de la Bastille, 27 personnes ont été arrêtées pour avoir apporté matraque, artifices ou encore poings américain. Au cours de la manifestation, 14 personnes ont été interpellées pour "jet de projectiles, violences à agents de la force publique, rébellion et participation à un attroupement armé".
19h25 - Martinez: "On est toujours mobilisés"
Sur BFMTV, Philippe Martinez est revenu sur son annonce d'une nouvelle manifestation contre la loi Travail, le 5 juillet, juste au début des vacances estivales. "Ce qu'on veut démontrer c'est qu'on est toujours mobilisés, malgré la période", explique le secrétaire général de la CGT.
Il explicite également pourquoi il n'a pas voulu attendre les résultats de la rencontre entre syndicats et gouvernement mercredi. "Mieux vaut prévenir que guérir", plaide-t-il, rappelant que plusieurs réunions ont déjà eu lieu, sans résultat ou consensus.
19h10 - Situation débloquée devant la Bourse du Travail de Paris
Les militants rassemblés devant la Bourse du Travail depuis le début de l'après-midi ont été libérés par les forces de l'ordre, et se dispersent ou rentrent dans le bâtiment. À l'intérieur, l'ambiance est festive avant le début d'une assemblée générale, et la foule scande "Paris debout, soulève-toi!"
18h40 - 450 manifestants devant le commissariat central de Lille
450 personnes étaient rassemblées mardi soir devant le commissariat central de Lille, pour réclamer la libération de huit militants. Tôt dans la matinée, plusieurs militants de la CGT avaient bloqué un important noeud routier, porte des Postes, au sud de Lille. La circulation avait été totalement coupée en raison des multiples feux de pneus allumés. La police avait alors arrêté huit personnes pour attroupement non autorisé, dissimulation d'identité et dégradation de bien public.
Dans l'après-midi, 1.400 personnes selon la préfecture, 3.200 selon la CGT, avaient défilé dans le calme à Lille. Après la fin de la manifestation, vers 16H50, quelque 450 d'entre elles se sont dirigées vers Lille-Sud, où se trouve le commissariat central, scandant "Libérez nos camarades".
18h20 - Le Sénat adopte le projet de loi Travail dans une version durcie par la droite
Les sénateurs ont adopté le projet de loi Travail par 185 voix contre 156, dans une version durcie. Ont disparu du texte le verrou des 35 heures, la généralisation de la garantie jeune, et une bonne partie du compte personnel d'activité. Le plafonnement des indemnités prudhommales a également été rétabli.
Les sénateurs socialistes, communistes, écologistes et RDSE (à majorité PRG) ont voté contre, tandis que la droite, majoritaire au Sénat a voté pour.
Cette version devrait toutefois être détricotée par les députés lors d'une nouvelle lecture à partir du 5 juillet.
18h - Début du vote sur la loi Travail au Sénat
À la même heure que la fin officielle de la manifestation, le scrutin public sur la loi Travail a débuté au Sénat.
17h50 - "Près de 200.000" manifestants en France selon la CGT
Les manifestations de mardi contre la loi travail ont rassemblé "près de 200.000 manifestants à travers plus de 91 initiatives" dans toute la France, soit à peu près autant que lors de la précédente journée d'action le 23 juin, a annoncé la CGT dans un communiqué.
17h45 - Environ 64.000 manifestants et 81 interpellations dans toute la France
Quelque 64.000 personnes ont manifesté mardi dans toute la France contre la loi travail et 81 ont été interpellées, dont 39 à Paris, ont affirmé les autorités à l'AFP. Outre les 14.000 à 15.000 manifestants parisiens recensés par la préfecture de police - contre 55.000 selon les syndicats -, 50.000 personnes se sont mobilisées en province dans 138 rassemblements et défilés, a déclaré le porte-parole du ministère de l'Intérieur Pierre-Henry Brandet. Le 23 juin, 70.000 personnes avaient manifesté dans toute la France et 113 avaient été interpellées, selon les autorités.
17h30 - L'intégralité du cortège est arrivé place d'Italie
Si la majorité des manifestants qui atteignent la fin du parcours prévu à Paris quittent rapidement la place d'Italie, quelques centaines d'entre eux restent encore sur place. La place devant être libérée à 18 heures, les forces de l'ordre commencent à se mettre en place pour procéder à leur évacuation, selon notre journaliste sur place, Maxime Cogny.

17h15 - Mobilisation modérée en région
Le point sur les défilés de ce mardi en région:
À Marseille, 38.000 personnes sont descendues dans la rue, selon les chiffres de la CGT rapportés par La Provence.
À Nantes, comme annoncé plus tôt, ils étaient de 3.300 (selon la police) à 5.000 personnes (selon les syndicats) à manifester dans le calme.
À Bordeaux ont défilé 1.650 personnes selon la préfecture, 7.000 selon la CGT. S'il n'y a pas eu d'incident majeur, trois personnes ont été interpellées suite à des jets de peinture sur les forces de l'ordre, rapporte Sud-Ouest.
À Rennes, environ 1.000 personnes ont défilé sous le regard de près de 400 policiers et gendarmes, selon Ouest-France. Le quotidien local rapporte également que trois personnes ont été interpellées, dont une qui s'est brûlé la main après avoir mis le feu à un drapeau français.
À Strasbourg, la CGT a avancé le nombre de 1.000 manifestants.
17h - Jean-Luc Mélenchon était présent dans le cortège, contre une loi "dont personne ne veut"
Venu défiler à Paris, Jean-Luc Mélenchon en a profité pour mettre en garde le gouvernement contre un passage en force de la loi Travail, par l'usage du 49.3. "Le gouvernement pourrait comprendre que ça ne lui rapportera rien d'essayer à nouveau de passer en force comme il le prévoit", a regretté le député européen.
16h50 - Le NPA dénonce une manifestation "quasiment interdite" à Paris
Le Nouveau parti anticapitaliste a dénoncé dans un communiqué une manifestation "quasiment interdite" à Paris contre le projet de loi travail et "exigé" la levée des barrages qui "bloquent le droit de manifester".
"La manifestation Bastille-Place d'Italie qui devait finalement être autorisée, est dans les faits quasiment interdite. Un déploiement considérable de policiers bloque tout, empêchant de nombreux manifestants de pénétrer dans le périmètre autorisé par de longues fouilles, bloquant même les voitures chargées d'apporter le matériel militants", dénonce le communiqué.
16h45 - Arrivée du cortège parisien place d'Italie
Deux heures après son départ, la manifestation parisienne a commencé à rejoindre la place d'Italie, son terminus. Les manifestants ont jusqu'à 18 heures pour quitter les lieux.
16h35 - 3.300 à 5.000 manifestants à Nantes
À Nantes, ce sont 3.300 (selon la police) à 5.000 personnes (selon les syndicats) qui ont manifesté, dans le calme, contre la loi Travail. Après une heure de défilé, une partie du cortège a tenté de repartir pour un nouveau tour, mais a été bloquée par les forces de l'ordre, selon notre correspondant sur place, Adrien Godet.

16h30 - 38 interpellations à Paris
16h20 - Le bilan monte à 30 interpellations
En plus des 27 personnes arrêtées aux barrages filtrants, 3 ont été interpellées au cours de la manifestation, selon nos informations.
16h10 - Entre 14.000 et 15.000 manifestants à Paris selon la préfecture de police
Alors que le cortège s'approche de la place d'Italie, son point d'arrivée, la préfecture de police de Paris donne sa propre estimation de la mobilisation. 14.000 à 15.000 personnes se seraient rassemblées contre la loi Travail.
15h55 - 55.000 manifestants à Paris, selon FO
Avant même la fin de la manifestation parisienne, le syndicat Force ouvrière annonce que 55.000 manifestants y sont mobilisés.
15h35 - Une personne interpellée dans le cortège
Boulevard de l'Hôpital, à Paris, le cortège a dû s'interrompre après le jet d'un objet incendiaire sur les forces de l'ordre, qui ont interpellé une personne, selon les informations de BFMTV. Le bilan monte donc à 28 interpellations.
15h30 - 27 interpellations avant le défilé
Ce sont finalement 27 personnes qui ont été interpellées aux points de filtrages avant le départ de la manifestation parisienne.
15h25 - Un membre des forces de l'ordre par mètre de parcours
Comme le rappelle notre journaliste sur place, Patrick Sauce, 2.500 policiers et gendarmes sont mobilisés sur un parcours de 2.800 mètres. Dès que le cortège s'approche d'un point "sensible", mobilier urbain ou restaurant, des forces de l'ordre se déploient autour pour le protéger.
15h15 - La police fluviale également mobilisée
15h05 - Premières dégradations dans le cortège parisien
Les casseurs ont commencé à opérer en marge du cortège parisien, devant la gare d'Austerlitz. Plusieurs d'entre eux tentaient d'arracher les plaques posées pour protéger les abribus, sans résultat selon notre journaliste Patrick Sauce. Les casseurs ont été dispersés par la police.

15h - Cinq canons à eau mobilisés pour la manifestation parisienne
Selon une source policière à BFMTV, les autorités attendent 100 à 150 militants radicaux dans la manifestation parisienne, avec des risques de violences ou de dégradations. 35 unités de forces mobiles, gendarmes mobiles et CRS, sont donc déployées sur le parcours, ainsi que 5 camions lanceurs d'eau.
14h50 - 24 personnes interpellées à Paris
Selon la préfecture de police, le nombre de personnes interpellées sur les points de filtrage s'élève désormais à 24.
14h45 - Le cortège parisien se met en marche
Avec pas mal de retard sur l'horaire prévu, la manifestation parisienne a finalement démarré de la place de la Bastille, avec à leur tête les leaders des syndicats CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL et FIDL.
14h40 - L'hôpital Bichat à Paris bloqué par le personnel gréviste
L'entrée principale de l'hôpital Bichat-Claude Bernard, dans le 18e arrondissement de Paris, est bloquée depuis 11 heures par une cinquantaine d'opposants à la réforme du temps de travail de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris, dont dépend l'établissement. La direction du groupe hospitalier Paris Nord Val-de-Seine devait recevoir une délégation à 14 heures, a indiqué l'AP-HP.
14h35 - La manifestation démarre à Nantes

14h20 - Rassemblement non déclaré à la Bourse du Travail
Un petit groupe de manifestants s'est regroupé devant la Bourse du Travail, près de la place de la République à Paris. Les forces de l'ordre sont rapidement intervenues pour les empêcher de se rendre à Bastille, puisqu'il s'agit d'une manifestation non déclarée.
14h10 - 17 interpellations sur le point de filtrage à Paris
D'après les informations de BFMTV, 17 personnes ont déjà été interpellées au point de filtrage à l'entrée de la place de la Bastille.
14h05 - Philippe Martinez annonce une nouvelle manifestation le 5 juillet
Les responsables des principaux syndicats sont arrivés sur les lieux de la manifestation à Paris. Parmi eux, le secrétaire général de la CGT a critiqué le dispositif de sécurité. "On est plus contrôlés que pour rentrer dans les matches de foot", s'est désolé Philippe Martinez. Ce dernier n'exclut pas d'autres manifestations après celle-ci, notamment le 5 juillet, les syndicats dénonçant toujours l'article 2 de la loi Travail.
13h55 - Les filtrages ralentissent la mobilisation
À quelques minutes du début prévu de la manifestation à Paris, la place de la Bastille est encore très clairsemée. Selon notre journaliste sur place Caroline Mier, les barrages filtrants des forces de l'ordre, qui fouillent quiconque veut rejoindre la place, ralentissent les manifestants.
13h40 - Plusieurs rassemblement terminés en région
À Marseille ou encore à Saint-Nazaire, les manifestants avaient choisi de se réunir mardi matin. Les rassemblements se sont terminés sans heurts en milieu de journée. À Marseille, la CGT annonce avoir mobilisé 38.000 personnes, soit moins que les 45.000 lors de la dernière manifestation, selon La Provence.
13h30 - Six stations de métro fermées à Paris
Sur demande de la Préfecture de Police, la RATP a fermé six stations de métro, où les correspondances ne seront pas assurées: Bastille, Quai de la Râpée, Saint-Marcel, Campo-Formio et Place d'Italie. La station Gare d'Austerlitz est également fermée mais les correspondances entre la ligne 10 et le RER C sont assurées.
12h50 - Les CRS en place à République
Plusieurs camions de CRS sont d'ores et déjà déployés place de la République.
12h00 - Des responsables d'Uber chahutés par des taxis
Des responsables d'Uber France ont été chahutés mardi à Marseille par des chauffeurs de taxis. "Une cinquantaine de taxis ont bloqué l'accès d'un évènement de recrutement d'Uber. La police a fait usage de gazage à main pour exfiltrer les personnes" bloquées à l'intérieur, a affirmé une porte-parole de la préfecture de police.
"Nous avons été séquestrés pendant 45 minutes. Lors de notre exfiltration, les taxis nous ont lancé des oeufs, de l'eau, des cailloux", a indiqué une porte-parole de la société présente à cet évènement, qui a été annulé. Selon la préfecture de police, le calme est revenu rapidement suite à l'intervention des forces de l'ordre. Les taxis se seraient rassemblés pour rejoindre le cortège de la manifestation contre la loi Travail.
11h00 - La station de métro Bastille est fermée
En prévision de la manifestation, la station de métro Bastille est déjà fermée.
10h25 - La Tour Eiffel fermée au public mardi
La Tour Eiffel sera fermée mardi au public en raison du mouvement de grève national, annonce la direction du monument. Une partie du personnel "a fait savoir qu'elle prendrait part à cette journée d'action interprofessionnelle. Les effectifs sur place n'étant pas suffisamment nombreux pour ouvrir le monument dans des conditions d'accueil et de sécurité suffisants pour le public, la Tour sera donc fermée toute la journée", indique la SETE.
9h30 - Les syndicats remettent les résultats de la votation citoyenne
Des représentants de la CGT, FO, Solidaires, FSU, Unef, UNL, Fidl vont remettre à 10 heures au conseiller social du président de la République, Michel Yahiel, les résultats partiels de la votation citoyenne, une consultation en ligne des Français sur la loi Travail. Au moins 800.000 personnes ont répondu à cette votation, a déclaré, sur France Info Fabrice Angéi, secrétaire confédéral à la CGT.
9h10 - 73% des Français opposés au recours au 49-3
Les Français trouveraient choquant à 73% que le gouvernement utilise une seconde fois l'article 49-3 pour faire adopter la loi Travail. D'après un sondage Odoxa pour Le Parisien, France Info et MCI, les sondés estiment même qu'en cas de motion de censure déposée par la droite, les "frondeurs" devraient les rejoindre.
9 heures - Les commerçants parisiens se préparent à cette nouvelle manifestation
La préfecture de police de Paris a recommandé aux commerçants présents sur le parcours de la manifestation de baisser le rideau le temps que le cortège défile. Une consigne qui sera appliquée plus ou moins avec d'envie. Dès les premières heures de la matinée, les véhicules stationnés le long du parcours sont peu à peu retirés, tout comme le matériel urbain, potentielle arme pour les casseurs.
8h40 - Pour la CFDT, le gouvernement ne doit pas céder
Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a estimé qu'un recul du gouvernement sur le projet de loi travail serait une "profonde erreur". Mercredi et jeudi, le Premier ministre et la ministre du Travail recevront les organisations syndicales et patronales. "Je ne crois pas" qu'il s'agisse d'un recul du gouvernement, a dit Laurent Berger sur France. "On verra demain, mais ce serait une profonde erreur", a-t-il ajouté.
8h30 - 2.500 policiers et gendarmes mobilisés à Paris
2.500 policiers et gendarmes sont mobilisés ce mardi à Paris pour sécuriser la manifestation syndicale contre la loi Travail. Les forces mobiles devraient bloquer l'accès des rues adjacentes au parcours long de 2,8 kilomètres qui relie place de la Bastille à place d'Italie.