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Manifestations

Crise bretonne: entre 15.000 et 30.000 manifestants à Quimper

Des milliers de bonnets rouges ont défilé samedi dans les rues de Quimper contre l'écotaxe et pour l'emploi en Bretagne

Des milliers de bonnets rouges ont défilé samedi dans les rues de Quimper contre l'écotaxe et pour l'emploi en Bretagne - -

La manifestation contre l'écotaxe et pour l'emploi en Bretagne a rassemblé samedi entre 15.000 et 30.000 manifestants à Quimper. Des échauffourées ont eu lieu.

"Un grand succès". C'est ainsi que le maire de Carhaix a qualifié la manifestation de samedi à Quimper contre l'écotaxe et pour l'emploi en Bretagne. Ils étaient entre 15.000 et 30.000 bonnets rouges à avoir défilé dans les rues.

Des échauffourées ont cependant éclaté: les forces de l'ordre ont dû charger en fin de journée pour dégager les manifestants qui se trouvaient encore sur la place de la Résistance. Le calme est finalement revenu dans la soirée.

Des blessés et des interpellations

Trois manifestants ont été interpellés et cinq personnes (quatre manifestants et un CRS) ont été blessées, selon la préfecture.

Les autorités ont établi un bilan officiel définitif de 15.000 manifestants, les organisateurs faisant état d'"au moins 30.000" personnes.

Ces bilans sont supérieurs à toutes les attentes, alors que le gouvernement a annoncé mardi une suspension de l'écotaxe et a fait procéder jeudi au démontage symbolique d'un portique controversé à Pont-de-Buis, non loin de Quimper.

Portique écotaxe détruit

Un portique écotaxe a cependant encore été détruit samedi à Saint-Allouestre dans le Morbihan dans un incendie provoqué par des "bonnets rouges".

A Quimper, peu après 15h, un petit groupe de manifestants a jeté sur les forces de l'ordre pierres, pavés, barres de fer, pots de chrysanthèmes et fusées de détresse. Les policiers ont répondu en faisant usage d'un canon à eau et de grenades lacrymogènes.

Le ministère de l'Intérieur a salué dans la soirée le travail des forces de l'ordre qui ont selon lui empêché la manifestation de "dégénérer" malgré la présence de "plusieurs centaines d'individus radicaux".

M.G. avec AFP