Les préfectures valident le projet de parcs d'éoliennes en mer

Un parc éolien au large de Copenhague. (Photo d'illustration) - BJARKE OERSTED - FILES SCANPIX - AFP
Les trois premiers parcs d'éoliennes en mer en projet au large des côtes françaises, pilotés par EDF, ont désormais le feu vert des préfectures mais des associations travaillent à un recours contre l'un d'entre eux.
Les opposants ont quatre mois pour saisir la cour d'appel administrative de Nantes à compter de la publication ces derniers mois des arrêtés préfectoraux "autorisant l'implantation et l'exploitation" de ces parcs situés au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Fécamp (Seine-Maritime) et Courseulles (Calvados).
Le parc de Courseulles-sur-mer soulève le débat
La Loire-Atlantique pourrait être le premier département français à voir pousser des éoliennes en mer. Les recours contre ce projet de 480 MW (80 éoliennes à 12 km des côtes) doivent être déposés au plus tard le 25 juillet. Or Prosimar, association locale membre du réseau Pulse opposé à l'éolien offshore, expliquait mardi ne pas avoir pour l'heure les fonds nécessaires.
Situé au large de quelques-unes des plages du Débarquement, le projet de Courseulles-sur-mer (75 éoliennes développant 450 MW à 10 km des côtes) semble davantage menacé par des recours. Les opposants ont jusqu'au 10 octobre pour le contester. Certains estiment l'idée en décalage par rapport à la volonté d'inscrire l'endroit au patrimoine de l'Unesco, d'autres que le parc serait un danger pour la biodiversité.