Les pompiers du Finistère floquent leurs camions pour prévenir les dangers du monoxyde de carbone

Une véhicule des pompiers à Roubaix (Nord) le 16 janvier 2015. (Photo d'illustration) - PHILIPPE HUGUEN / AFP
En matière de chauffage, mieux vaut se montrer prudent. Si une installation est défectueuse ou tout simplement mal réglée, elle peut dégager du monoxyde de carbone. Or, celui-ci est particulièrement nocif pour l’être humain. Chaque année, on décompte une centaine de décès rien que pour cette raison dans l’Hexagone.
Fort heureusement, aucune personne n’est morte en 2023 dans le Finistère à cause du monoxyde de carbone. Pour autant, les pompiers ont dû se déplacer à 70 reprises pour des interventions le concernant en 2023, contre 50 l’année précédente, rapporte Le Télégramme, ce lundi 18 novembre.
Interrogée par le quotidien régional, Marguerite Lamour, présidente du conseil d’administration du Sdis 29, assure que cette recrudescence a alerté ses services. Et d’expliquer: "Nous pensons que c’est lié à la tempête Ciaran qui avait laissé beaucoup de foyers sans courant." D’après elle, "les gens ont eu recours à des chauffages d’appoint ou des vieux poêles pour se chauffer".
Les symptômes
C’est pourquoi le Sdis 29 se mobilise alors que le froid fait son grand retour en France. Avant d’allumer son système de chauffage, mieux vaut être prudent et vérifier qu’il est bien aux normes. Et pour que le plus grand nombre soit au courant, une grande campagne a été lancée. Quatre véhicules tout usage (VTU) ont été floqués avec des messages de prévention. Ils circuleront à Brest, Quimper, Morlaix et Quimperlé.
En cas d’intoxication au monoxyde de carbone, les symptômes les plus courants sont les suivants: nausées, vomissements, vertiges et maux de tête. Dès le moindre doute, mieux vaut se montrer prudent et contacter le 18 ou le 112.