Gironde: une bouteille jetée à la mer il y a 55 ans retrouve son propriétaire

Capture d'écran du compte Facebook personnel de Fabrice Léveillé, collectionneur d'objets anciens à l'origine de la découverte. Sur l'image, on aperçoit une bouteille de vin en verre dans laquelle se trouve un petit mot écrit à la main sur une feuille de papier. - Capture d'écran Facebook / @ Fabrice Léveillé
C'est une petite histoire comme en raffolent les réseaux sociaux. Une histoire qui débute en 1970, à Hourtin (Gironde), et qui se termine bien grâce à Fabrice Léveillé, un collectionneur amateur d'antiquités originaire de Plumergat, dans le Morbihan.
Le 25 février dernier, le quinquagénaire publie sur les réseaux sociaux un message accompagné de photographies d'une bouteille jetée à la mer par un certain Jacques Contré 55 ans plus tôt, rapportent Ici Gironde, Sud Ouest et Le Figaro. Très vite, les internautes réagissent et parmi eux, Camille Berger, la petite-fille de Jacques Contré.
"C'est mon grand-père"
En une nuit, la publication de Fabrice Léveillé est "likée" par plus de 15.000 personnes. Les utilisateurs de Facebook commentent en cascade et livrent tour à tour de nombreux indices permettant d'identifier et de retrouver l'auteur du mot.
"Moi, j'adore les recherches historiques, ce que j'aime par-dessus tout, c'est faire un peu comme dans les enquêtes policières", confie Fabrice Léveillé à nos confrères d'Ici Gironde.
Une drôle d'enquête grandement facilitée par les contributions des internautes, dont une en particulier.
"Incroyable. C’est l’écriture de mon grand-père! Jacques Contré, qui habite maintenant à Saint-Médard-en-Jalles. Et Thierry, c’est mon père. Je les appelle aujourd’hui pour leur dire!", écrit Camille Berger, petite-fille de Jacques Contré.
Ancien militaire
Aujourd'hui âgé de 91 ans, le propriétaire de la bouteille est un retraité de l'armée de l'air. Entre 1967 et 1973, Jacques Contré est affecté au site militaire d'Hourtin; site depuis lequel il jette la bouteille avec ses trois fils, âgés de 14, 12 et 3 ans à l'époque.
"Je n’y pensais même plus. Ça fait tellement d’années... (...)", confie Jacques Contré"On se disait: 'on verra bien si quelqu’un nous répond'. De mémoire, on en avait envoyé plusieurs".
Quelques années en arrière, l'ancien militaire avait déjà été contacté par une autre personne tombée sur l'une de ces bouteilles. Il s'agissait alors d'un curé breton, tout comme Fabrice Léveillé. Peut-être s'agissait-il du même objet.