Des vacances aux JO grâce au Secours Populaire

Cet été, 1 enfant sur 3 ne partira pas en vacances. Comme chaque année le Secours Populaire à tenter d’offrir des séjours à ces « oubliés des vacances », malgré une hausse de 10% des demandes sur un an. Cette semaine, 36 jeunes ont pu partir à Londres.

Prendre des vacances, cela coûte cher et pour de plus en plus de Français, partir en congé est devenu un vrai casse-tête. Transports, hébergement, loisirs, certains foyers aux revenus modestes ne peuvent tout simplement pas se permettre ce genre de dépenses. A tel point que cet été, un enfant sur trois ne partira pas en vacances. Certains, pourtant, auront la chance de partir grâce au Secours Populaire même si la mission est de plus en plus difficile : le Secours Populaire a enregistré une hausse de 10% des demandes par rapport à l'année dernière.
Impossible dans ces conditions de répondre positivement à toutes les demandes. Des listes d’attente ont été mises en place et l'association doit même refuser des inscriptions.

« Il ne suffit pas d’être jeune pour prendre une tente »

Aimel Chaïbi est chargée de la mission « accès au sport » au Secours Populaire. Elle ne peut pas toujours répondre à toutes les demandes : « On essaye de faire un peu de l’accès à la culture, au sport, pour des jeunes qui n’ont pas beaucoup de moyens. Malheureusement, sur certains projets nous avons des places limitées et beaucoup de demandes. On essaye de les satisfaire mais ce n’est jamais assez. On a constaté que cette année, encore plus les Français ne partaient pas en vacances. Il ne suffit pas d’être jeune pour prendre une tente, ça a un coût financier. Quand on a des dons, on peut envoyer en vacances. Mais comme toute association, sans moyens financiers et humains, on ne pourra pas aider plus, même avec toute la bonne volonté du monde ».

« C’était extraordinaire »

Même s’il est difficile de satisfaire toutes les demandes, le Secours Populaire organise parfois des séjours qui n’ont pas de prix aux yeux de ceux qui en bénéficient. 36 jeunes, étudiants, travailleurs précaires, chômeurs ou en réinsertion ont pu se rendre à Londres pour assister à deux épreuves de basket. Pour Théo, 18 ans, ces vacances avec le Secours Populaire sont tout simplement magiques : « C’était extraordinaire, c’est quelque chose d’inoubliable qu’on aura l’occasion de ne faire qu’une seule fois dans notre vie ». Si les vacances sont toujours trop courtes, pour Théo et ses copains la reprise sera sans doute un peu moins difficile avec tous ces souvenirs plein la tête.

La Rédaction avec Amélie Rosique